Ce couple d’octogénaires menait un petit business juteux
Ils menaient la belle vie depuis au moins cinq ans. Selon nos confrères de France Bleu, le petit business d’un couple d’octogénaires a pris fin mercredi 24 mars lorsque les gendarmes de Sainte-Maxime (Var) les ont interpellés. Le couple revendait via un site internet qu’ils avaient créé des montres de luxe de contrefaçon. Tout était bien rodé, puisque sur le site, le prix dépassait les milliers d’euros et ils proposaient même de fournir de justificatifs de garantie afin d’attester de la qualité de leurs produits… alors qu’il s’agissait de faux. Ils utilisaient aussi, selon France Bleu, les logos officiels des marques.
Mais en réalité, tous les produits, des Rolex, Omeage, Tudor, etc. étaient achetés en Asie avant d’être importés. Une escroquerie qui aurait rapporté au couple pas moins de 100.000 euros par an au moins depuis 2016. C’est à la suite de la plainte d’un acheteur au mois de juin dernier que le pot-aux-roses a été découvert. L’homme qui avait acheté une montre Rolex s’est aperçu qu’elle était fausse, tout comme son boîtier.
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Atelier à leur domicile
D’après France Bleu, malgré son âge avancé, le couple « maîtrisait parfaitement internet » et s’était spécialisé dans la contrefaçon. Après une longue enquête, les gendarmes ont placé le couple en garde à vue. Ils ont découvert à leur domicile un petit atelier où les montres étaient réparées, un autre service qu’ils proposaient. Décrit comme “très bon bricoleur, très débrouillard” le mari n’était cependant pas du tout horloger, mais il proposait des réparations à des tarifs “exorbitants” le tout avec des pièces de piètre qualité. Après sa garde à vue, le couple a été relâché le temps de l’enquête. Avec le matériel saisi, les enquêteurs vont tenter de trouver les nombreuses victimes des octogénaires. L’histoire ne dit pas comment ils ont réutilisé l’argent engrangé.
Cette Rolex qu’on ne peut pas acheter
C’était il y a trois ans. F. B. approche de la soixantaine et décide qu’il a mis assez de côté pour s’acheter une Rolex. Il sait exactement ce qu’il veut: une Submariner verte. «Le vert, c’est ma couleur», dit-il au Temps, qu’il a contacté pour raconter son histoire. Malgré tous ses efforts, il ne l’achètera jamais. Son récit illustre l’incroyable difficulté de s’offrir une Rolex en acier à prix public aujourd’hui.
Cet homme a acquis le goût des belles montres durant sa carrière. Il a longtemps travaillé pour une société lémanique qui gérait les remboursements de taxes sur les achats touristiques. «Je côtoyais plusieurs marques et je me suis laissé tenter par quelques pièces, toujours obtenues à très bon prix. Une Jaeger-LeCoultre, une Bulgari…»
Couronnement de carrière
Puis il lance sa propre entreprise. Trois employés, une petite PME qui tourne bien et qu’il revend en 2014. Comme pour couronner sa carrière, il pense alors à la marque genevoise. «Rolex, c’est la pure montre suisse… A un moment donné, c’est un passage obligé.» La Submariner qu’il veut coûte un peu moins de 10 000 francs. «C’est une somme, bien sûr, mais quand même pas trop inabordable.»
Première étape: une boutique Bucherer, à Genève. «Ils m’ont très bien reçu, mais m’ont dit que la montre n’était pas disponible. Ils ont pris mon nom et mes coordonnées et m’ont mis sur liste d’attente. Je pouvais bien attendre un peu…» relate F. B. Il ne recevra plus jamais de nouvelles de sa montre. Des publicités ou des invitations pour des lancements d’autres marques, oui. Des nouvelles de la fameuse Submariner verte, non.
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«Après quelques mois, ils m’ont parlé de leur nouveau service de montres d’occasion, qui ne m’intéressait pas. Et là, ils m’ont dit quelque chose comme: «Vous comprenez, avec le peu de stock que l’on a, on préfère vendre nos montres aux clients qui ont acheté leurs bagues de fiançailles chez nous.» C’est fou, non?» Il essaie de joindre une vieille connaissance, un détaillant à Crans-Montana, mais ce dernier avait vendu sa boutique à… Bucherer.
Un «plouc» descendu de Jupiter
Arrive le déconfinement, ce printemps, durant lequel F. B. part dans les pays voisins. Lyon, mais aussi Cologne. «J’avais un peu de temps entre différents rendez-vous et je suis allé voir des détaillants locaux. En quinze jours, j’ai visité quatre ou cinq boutiques pour demander s’ils avaient le modèle que je cherchais. Certains étaient compréhensifs, mais j’ai souvent été accueilli comme un plouc descendu de Jupiter, avec des vendeurs qui m’expliquaient avec un sourire désagréable que, bien sûr, mon pauvre monsieur, il n’y avait aucun stock. Pour dire que j’avais 10 000 francs dans ma poche à poser sur leur table, l’accumulation de l’expérience vécue est un désastre.»
Le monde horloger ne sera pas surpris de cette histoire. Certains modèles des marques les plus demandées – la Daytona ou la Submariner de Rolex, l’Aquanaut ou la Nautilus de Patek Philippe, la Royal Oak Jumbo ou le quantième perpétuel en céramique d’Audemars Piguet, pour ne citer que les plus connus – sont en effet très, très difficiles à acheter tant il y a de demande. Lors de la sortie des nouvelles montres Rolex en septembre dernier, des files se sont d’ailleurs formées devant certaines boutiques. Pour la nouvelle Submariner, certains détaillants évoquent déjà plusieurs années d’attente.
Du simple au double
Cette situation provoque une inflation sur le marché de seconde main. Cette Daytona en acier qui coûterait 12 500 francs et cinq ans d’attente dans une boutique? Pas de problème, elle est disponible immédiatement sur internet moyennant 25 000 francs – et sans savoir exactement qui vous la vend ou quelle est la garantie. Cette situation ravit les spéculateurs de tout poil. Et sape le moral et les envies des clients «normaux», comme F. B., qui veulent juste porter une belle montre au poignet.
Ce phénomène d’offre et de demande est aussi vieux que le commerce. Et ne touche de loin pas que l’horlogerie (certaines Nike, certains sacs Hermès ou certaines Ferrari connaissent la même folle demande). Mais il permet d’illustrer un double problème qui sévit actuellement dans l’industrie de la montre. D’abord, la difficulté d’aligner offre et demande, même dans un marché aujourd’hui quasi transparent – les marques connaissent généralement très bien les chiffres détaillés des ventes aux clients finaux.
Sur cette question, Rolex – qui se dit «sensible à la situation de ce monsieur» mais ne souhaite pas prendre position «sans connaître l’entièreté du contexte» – reconnaît «être en quelque sorte victime de son succès». Mais la rareté de ses produits, tient à préciser une porte-parole, «ne relève pas d’une stratégie». «Notre production actuelle ne peut répondre à la demande existante de manière exhaustive sans diminuer la qualité de nos montres, ce que nous nous refusons à faire.» L’entreprise insiste sur le fait qu’elle prend «le temps indispensable» pour que ses montres répondent aux critères d’exigence «en termes de qualité, de fiabilité et de robustesse».
Rolex ajoute encore que toutes ses montres sont développées et produites sur ses quatre sites industriels suisses et «assemblées à la main avec un soin extrême». «Un tel niveau d’exigence restreint naturellement les capacités de production que nous continuons à augmenter, dans la mesure du possible et toujours selon nos critères de qualité.»
Comme le lait sur le feu
Produire suffisamment assez pour ne pas (trop) frustrer la clientèle, mais délivrer suffisamment peu pour continuer de créer de l’attente: l’exercice est particulièrement délicat. «C’est comme le lait sur le feu», illustre le patron d’Audemars Piguet, François-Henry Bennahmias. En place depuis 2012, il dit connaître avec une «précision horlogère absolue» l’état de ses stocks dans le monde entier. «Je fais tourner les données en permanence pour ajuster notre production aux ventes. Et c’est mécanique: aussitôt qu’on livre trop d’une référence sur les marchés, la demande baisse.»
Il donne l’exemple de la Jumbo, une référence de Royal Oak emblématique, très courue. Son prix catalogue en Suisse est de 25 900 francs (en ligne, neuve, en seconde main et accessible immédiatement, elle vaut autour des 50 000 francs). «Aujourd’hui, on a décidé d’en faire un peu moins de 1000 par an, alors que la demande oscille autour de 4000 à 5000 pièces sur la même période. Mais je sais que si je fais monter la production à 2000, cela enlève immédiatement de la désirabilité.» Comme le lait sur le feu.
«Bien sûr, note François-Henry Bennahmias, c’est très dommage de frustrer nos clients. Mais en fin de compte, gérer la pénurie est plutôt un problème positif pour une marque.»
Délai «incompressible»
Le second problème mis en lumière par l’histoire de notre lecteur concerne la distribution, l’épineuse question des «listes d’attente» et la sélection des clients. Rappelons ici que Rolex ne gère en effet pas de boutiques – il n’y a qu’une exception, à Genève – mais délègue la gestion des ventes à des tiers. La marque le précise dans son courrier: «Nos montres sont disponibles exclusivement auprès des détaillants officiels qui gèrent de manière indépendante l’attribution des montres à la clientèle.»
L’entreprise lucernoise Bucherer est le plus grand détaillant horloger du monde et l’un des plus importants revendeurs de Rolex. Contacté, son patron, Guido Zumbühl, se dit «désolé» pour notre lecteur. «Trois ans, c’est vrai que c’est trop long. Mais pour quelques produits précis, c’est incompressible. S’il veut vraiment une montre, le client doit alors se tourner vers des marques alternatives…» Ses vendeurs «se retrouvent parfois face à des personnes en colère, qui ne comprennent pas la situation. Nous essayons de faire de notre mieux, mais… nous ne pouvons rien faire à part garder notre calme.»
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Les listes, jamais précises
Comment ces listes sont-elles gérées? Pourquoi le client n’est-il pas informé de sa situation sur ces dernières? «C’est un gros problème, concède encore Guido Zumbühl. Mais il faut comprendre que certains clients s’inscrivent chez nous, chez des concurrents, et ne veulent parfois plus la montre ensuite. La liste n’est jamais assez précise, il faut rester prudent.» Il promet qu’un nouveau système informatique est actuellement en train d’être mis en place pour mieux informer le client.
Quant au fait d’être mieux servi si l’on est bon client chez Bucherer, Guido Zumbühl estime qu’il s’agit d’une évidence. «C’est clair que si le client est bien connu chez nous et qu’il a déjà acheté pour 50 000 francs de montres, il aura le modèle qu’il désire plus vite que quelqu’un qui n’a jamais rien acheté chez nous; mais nous essayons aussi de trier les clients qui veulent spéculer sur cette demande et ceux qui veulent réellement porter leurs montres.»
Les «spéculateurs» sont vite débusqués. «Les marques surveillent de près les modèles vendus sur internet. Les revendeurs sont vite «blacklistés» et ne peuvent plus rien acheter ensuite», nous affirme un détaillant qui a souhaité garder l’anonymat.
Comment détecter les «vrais» acheteurs? L’exercice est particulièrement délicat. «Il n’y a pas d’école, répond François-Henry Bennahmias. Il faut faire parler le client, comprendre son état d’esprit. Avoir l’intelligence de faire passer quelqu’un devant si l’on sent qu’on peut l’embarquer dans la marque.» «Trop souvent, dans le monde du luxe, les protocoles de vente sont trop formatés et les vendeurs ne savent plus s’aligner sur le client final», regrette le patron d’Audemars Piguet – qui dit aller volontiers dans des boutiques de luxe «habillé en short et baskets» pour vérifier l’attitude des vendeurs à son égard.
Retour aux fondamentaux
On en revient aux fondamentaux. Et à la capacité du vendeur à faire son travail. «Etes-vous collectionneur? Passionné d’horlogerie? Pourquoi voulez-vous exactement ce modèle? C’est à nous de poser les bonnes questions pour réussir immédiatement à comprendre qui on a en face, soutient un autre détaillant, également anonyme. Un client est par exemple venu plusieurs mois à l’avance me demander une Patek pour l’anniversaire de son père. Dans ce cas, j’ai fait des pieds et des mains pour la lui trouver sans attendre plusieurs années…»
Le 1er septembre dernier, Rolex lance de nouveaux modèles – et en abandonne d’autres, dont la Submariner verte convoité par F. B. «J’ai reçu un nouveau mail de Bucherer qui me disait que la montre que j’attendais depuis trois ans n’était plus disponible mais que je pouvais me mettre sur une autre liste d’attente pour le nouveau modèle…» Dans la foulée, il écrit au Temps et propose de témoigner. Son message se termine par ces mots: «Je trouve frustrant et ridicule qu’un Suisse ne puisse pas acheter la Rolex qu’il veut.»
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Jean-Paul Belmondo : sa colossale fortune enfin dévoilée, hôtel particulier, “escroquerie”, montres coûteuses…
Jean-Paul Belmondo est un acteur indétrônable. Grâce à tous ses films, il dirige un gigantesque empire financier. Attention aux envieux !
Le mystère Jean-Paul Belmondo enfin décrypté
Une carrière incroyable
Comme le prouve cette vidéo, Jean-Paul Belmondo peut se vanter de son immense carrière. Impossible de citer tous ses films ni encore les scènes mythiques de ces derniers. Heureusement que Baba a fait ce petit montage video pour nous en montrer les meilleurs moments !
Même s’il a un palmarès de films incroyable, Jean-Paul Belmondo n’a eu qu’une seule fois un prix en tant que meilleur acteur. C’était en 1989. À l’époque, il n’est même pas dans la salle pour recevoir sa récompense. En coulisses, on murmure qu’il est en froid avec le créateur de la statuette. Quoiqu’il en soit, il faudra attendre 2017 pour que la profession puisse lui rendre cet hommage mérité. Visiblement, l’homme semble ému, car il a plein d’étoiles dans les yeux. Il ne s’attendait vraiment pas à se faire applaudir autant de temps. Il faut dire que des soucis, il en a eu tout le long de sa carrière. Donc ce César d’honneur arrive à point nommé !
La série noire commence
Ce n’est un mystère pour personne. Jean-Paul Belmondo a un hôtel particulier à Paris. Situé sur la rive gauche de la capitale, et plus précisément rue des Saint-Pères, le quartier de Saint-Germain des Près est plutôt animé. Touristique et bien desservi par les transports en commun, le coin a une bonne réputation auprès des riverains. Pour celles et ceux qui souhaitent acheter un appartement dans le coin, le prix au mètre carré ne cesse d’augmenter. Actuellement, il se situe à presque à 15 000 euros. Oui, oui vous alez bien lu !
Or, aux premières heures de l’année 2012, Jean-Paul Belmondo va avoir la peur de sa vie. Alors qu’il est en vacances et que son ex-femme n’est pas là, on cambriole les lieux. Vu que celui qu’on surnomme Le Magnifique aime les belles choses, il est logique que le butin des malfaiteurs s’élève à plusieurs milliers d’euros. Ces derniers ont dérobé des vêtements de grands-couturiers, des bijoux et de l’argent en liquide. En fait, c’est l’alarme présente chez Natty qui fera fuir ses détracteurs.
Une passion pas donnée à tout le monde
Quel point commun il y a-t-il encore ses deux vidéos ? Seuls les fans de Jean-Paul Belmondo connaissent son secret. Mais comme Objeko vous aime bien, il va vous donne l’information. Que ce soit dans Peur sur la ville ou bien dans L’incorrigible, il arbore fièrement la même montre, à savoir la référence Daytona de la prestigieuse maison Rolex. Même si le modèle date des années soixante-dix, son montant dépasse de loin ce qu’on peut imaginer. Selon les spécialistes, elle vaut entre 50 000 et 100 000 euros. Mise aux enchères en novembre 2013, elle partira à … 165 000 euros !
Jean-Paul Belmondo: Les histoires d’amour finissent mal
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Barbara Gandolfi 🥀 (@barbaragandolfi_andrea)
Sans conteste, l’histoire qui aura fait beaucoup de mal à Jean-Paul Belmondo, c’est celle avec Barbara Gandolfi. Amoureux d’elle depuis 2008, il découvre peu à peu la facette cachée de sa chérie. Et elle n’est pas jolie à lire. Du reste, les policiers belges vont demander à notre Bebel national d’écouter des échanges téléphoniques entre elle et son ancien fiancé. C’est la stupeur, la consternation et encore pire une vraie gifle ! Lui a-t-il donné de l’argent en liquide ? Se servait-elle de lui comme d’un porte-monnaie ? En tout cas, cette phrase “Combien ça rapporterait de se faire un Belmondo par an ?”, il n’est pas prêt de l’oublier !
D’abord, Jean-Paul Belmondo envisage le pire, soit de porter plaindre contre elle et de rompre dans la foulée. Sauf que cette dernière est maligne et va rapidement reprendre la main. Comme le dira un proche à la presse “elle a repris la main, elle est diabolique”
Comment a-t-elle réussi à le convaincre de ne rien faire ? Jean-Paul Belmondo est-il si fragile que ça ? En tout cas, le plan de Barbara Gandolfi a presque marché à merveille. Aujourd’hui, même s’ils sont séparés, on sait de source sûre que la jeune femme habite à Dubaï. Elle ne peut plus donc avoir de l’emprise sur l’acteur et encore moins à son capital financier. Du reste, la justice a tranché en sa faveur, elle est libre de tous les soupçons qui pesaient contre elle. Ouf ! Plus de peur que de mal pour notre acteur préféré ! Affaibli par la perte de nombre de ses amis, il souhaite juste qu’on le laisse tranquille. En tout cas, quoiqu’il arrive, il restera toujours dans nos cœurs !