Pandora Symbolism, une collection pour réveiller la magie en nous

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Pandora lance une nouvelle collection de bijoux qui va plaire à beaucoup d’entre nous. La célèbre marque de bijoux s’entoure de magie pour le mois le plus mystique de l’année : octobre.

Les nouveaux charms de Pandora

Pandora lance donc sa collection Symbolism lourde de sens, vous l’aurez compris. Si votre série fétiche reste Charmed, que vous adorez les pierres et que vous lisez religieusement votre horoscope chaque matin, cette collection est pour vous ! Avec Symbolism, Pandora nous propose un look aussi witchy que féérique.

Pour ses célèbres Charms, Pandora propose ce mois-ci un petit coeur en forme “d’oeil qui voit tout”. Si vous aimez les cristaux, vous serez surement intéressés par les Charms en argent ou or rose qui forment un double disque aux allures ésotériques. Que vous préfériez le bleu ou le rose, il saura scintiller de mille feux à votre poignet.

Des bijoux lune pour la nouvelle collection Pandora

La célèbre marque n’est pas passée à côté de l’un des symboles les plus en en vogue du moment : la Lune. Synonyme de féminité et fière ambassadrice d’un retour de hype du côté de l’astrologie, la Lune est partout. Grâce à Pandora, elle pourra bientôt même être contre votre peau. Plusieurs pièces sont donc proposées, comme des mini créoles perlées, pour avoir d’un côté une Lune, et de l’autre une étoile.

La Lune se décline également en bague grâce à un croissant argenté et perlé. Elle peut également être portée en pendentif, discrète et scintillante.

Le plus difficile maintenant, ça va être de choisir !

Dior J’adior : La révolution par Maria Grazia Chiuri

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mode-femme Dior J’adior : La révolution par Maria Grazia Chiuri

La première collection de Maria Grazia Chiuri pour la maison Dior s’est dernièrement révélée au sein des boutiques Dior, et ce à travers le monde entier. Zoom sur cette collection à l’allure révolutionnaire.

Il est dit que le français est la langue de l’amour. Ce jeu d’expression mis en valeur au sein de la première collection de Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de la maison Dior depuis juillet dernier, fait écho à ce fait : « J’adior », cette exclamation est telle fils directeur de la collection, et fait aussi résonance au fameux slogan « J’adore, Dior » de l’iconique parfum. Rappelons que Maria Grazia Chiuri est la première femme à la tête de la direction artistique de l’empire Dior depuis la fondation de ce dernier en 1946, symbole d’un nouvel air qu’elle a souhaité souligné avec cette première collection à l’allure avant-gardiste.

Un des thèmes marquants de cette collection, c’est bien évidement ce « J’adior » qui habille le fermoir de ce sac en cuir de veau, cette bride faite d’un ruban qui souligne la finesse de l’escarpin, la monture de ces lunettes à la forme spécifique, cette bague ou encore ce pendant qui s’articule d’une boucle d’oreille, une véritable exclamation qui sublime de même ce cou délicat ou ce tee-shirt, ces baskets… C’est un cris de reconnaissance, de plaisir sous un chic incontestable et une revisite totale du style emblématique Dior qui se dévoile. Une révolution à l’image du mouvement féministe qui parcours les catwalk en cette saison, le tout sous cette allure de femme déterminée, exclamative et sûre d’elle. C’est un véritable éclat de création qui sort de cette collection.

Des pièces iconiques qui sont désormais disponibles sur le site officiel de la maison ainsi que dans tous les magasins Dior du monde entier. Ainsi, que pouvons nous ajouter ? J’adior !

Brève histoire de la mode : l’évolution du vêtement en France

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Si porter un jean, un tee-shirt, un manteau parait évident aujourd’hui, cela n’a pas toujours été le cas. Comment le vêtement a-t-il évolué au fil des âges ? De la simple tunique à la confection d’habits plus élaborés, quelles sont les principales transformations de la mode depuis l’Antiquité ?

La reproduction d’une estampe colorée montrant des Incroyables et des Merveilleuses, mouvement de mode de la fin de la Révolution française (fin XVIIIe-début XIXe siècle) © Getty / Bildagentur-online / Contributeur

À l’occasion de la série que consacre France Inter aux grandes figures de la mode et de la Haute Couture, penchons-nous de plus près sur les différents usages vestimentaires à travers l’histoire. Il faut remonter aux périodes les plus reculées pour comprendre comment le vêtement s’est socialement et politiquement défini, et quels ont été les codes vestimentaires respectifs de chaque époque.

De la tunique gréco-romaine à la robe médiévale unisexe

Le vêtement le plus représentatif de l’époque gréco-romaine, c’est la toge qui, elle-même, recouvrait la tunique, une chemise longue cousue sur chaque côté. Ces deux habits servaient aussi bien à draper un modèle masculin que féminin, ils étaient unisexes. Seule la “stole” (robe romaine) se démarquait car elle n’était portée que par les épouses (dites matrones) des citoyens romains, comme pour se distinguer des autres femmes dites de second rang dans la hiérarchie sociale.

La tunique est la base vestimentaire à partir de laquelle s’inventent les différentes tenues qui viennent ensuite. La robe romaine forme la nouvelle base de l’habillement, essentiellement seigneurial jusqu’au dernier tiers du XIVe siècle où la mode se complexifie autant qu’elle s’enrichit - et ce, malgré les nombreuses lois somptuaires imposées par le roi pour tenter de réguler l’exacerbation du luxe. La mode devient formidablement frénétique.

Aux pieds, se succèdent les poulaines unisexes jusqu’au XIVe siècle (chaussures fines de forme allongée et très pointues au bout) ; ensuite ce sont les bottes à entonnoir pour les hommes puis les souliers à talons hauts unisexes, aux XVI-XVIIe siècle. Des jambières, on passe aux hauts-de chausses, aux longues culottes (premiers pantalons, voir même le premier legging !) qui couvrent le corps de la ceinture au genou.

Illustration montrant le costume entre la période gallo-romaine et carolingienne, dans “L’histoire de la mode en France” par Augustin Challamel (1882) © Getty / Print Collector / Contributeur

Les robes évoluent de la simple pièce de cotte à manches larges que l’on enfile par la tête (XIVe-XVe siècle) vers la fameuse houppelande, masculine et féminine. Aussi bien longue que courte, elle est plus ample et s’ouvre par devant. Sans oublier les ornements, les dorures, les teintures qui viennent enrichir le vêtement qui n’est encore qu’un simple pardessus.

De la Renaissance au XVIIIe siècle : l’évolution du pourpoint, l’habit mi-parti et les robes à la française

La robe (à la française) devient l’apanage de la femme dès lors qu’apparaissent les robes vertugadins (ancêtre de la robe à panier) au milieu du XVe siècle : les robes viennent s’étendre sur des cerceaux pour imposer un style plus ample, baleiné à partir du bassin.

Surtout, quand le pourpoint (ancêtre commun de la veste, du gilet, de la chemise et du tee-shirt) plus rembourré, s’impose, il finit d’inventer la distinction vestimentaire entre masculin et féminin dans la silhouette : le style vertical perdure chez la femme tandis que l’habit en deux parties devient l’apanage masculin.

La mode à la française fin XVIe-début XVIIe siècles. D’après le recueil du collectionneur François Roger de Gaignières © Getty / Print Collector / Contributeur

L’habit prend plus d’amplitude à partir de la Renaissance, notamment grâce aux bouffettes, en haut comme en bas, qui gonflent les manches ou le pantalon au niveau des jambes. C’est une influence directe des modes italienne et espagnole, qui apportent du raffinement aux étoffes.

À mesure que le Moyen-âge s’éloigne, les pourpoints deviennent soit très amples (munis de basques descendantes), soit très serrés selon les goûts, l’habit mi-parti (séparation du haut et du bas du vêtement) se diversifie totalement pour rompre avec l’austérité médiévale. Les hommes comme les femmes se parent de fraises, de collets, de colliers de perles, de boucles d’oreilles, de bagues… Ils se parfument, aussi, à base de précieux aromates.

Ce faste se heurte quelques années durant à l’austérité du roi Louis XIII, qui marque les débuts d’une mode qui ne cessera de gagner en sobriété et en simplicité.

Sous Louis XIV, en revanche, la mode est aussi absolue que l’est la monarchie, la perruque devient une véritable manie, la toilette féminine s’alourdit, les coiffures s’élèvent, les cheveux des femmes tombent en tire-bouchons, les étoffes… s’étoffent. Et si le corsage est de plus en plus décolleté, l’emplacement de la taille féminine se rehausse et les épaules s’élargissent.

Chez l’homme, c’est bientôt la jupe-culotte ample et bouffante (une sorte de short très gonflé) au niveau des jambes, qu’on appelle la rhingrave qui séduit au milieu du XVIIe siècle. Il finit par s’effacer au profit d’un raccourcissement caractéristique des bas. S’impose alors la tendance pour le “justaucorps” qui se diffuse largement jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

Les Lumières sont déjà là et pénètrent les arts : l’heure est à la légèreté, chez les hommes comme chez les femmes. Voici une nouvelle sensibilité vestimentaire qui aboutit avec la révolution de 1789.

Des Lumières au XXe siècle : la mode fait sa révolution

Les vêtements s’allègent considérablement tout au long du XVIIIe siècle, ils s’éclaircissent, les silhouettes sont de plus en plus naturelles. Seuls les tissus restent précieux.

D’autant que la mode est grandement influencée par l’Angleterre qui simplifie significativement les vêtements. L’homme adopte le justaucorps, avec les longues vestes cintrées bientôt appelées redingotes, les jabots ou cravates blanches, les bas de soie et les chaussures plates noires.

Le vêtement fait sa révolution et mène inexorablement vers le mouvement de mode des Incroyables et Merveilleuses qui s’impose en réaction à la Terreur des révolutionnaires montagnards. La mode s’allège davantage au point que les femmes renouent avec les robes à la grecque, extrêmement fines, de mousseline, soulignant leur silhouette, dévoilant leurs épaules et adoptant à cet égard les longs châles de cachemire.

On se débarrasse progressivement des accessoires trop fastueux. Les tissus sont beaucoup plus fins et épousent les formes du corps chez les hommes comme chez les femmes qui, au passage, n’hésitent pas à se couper les cheveux très courts : à bas les perruques ! On doit aussi à la Révolution le fameux pantalon (des sans-culottes) classique tel que nous le connaissons aujourd’hui, accompagné de la célèbre redingote courte ou longue, le gilet court, imposant le costume trois-pièces. Les Français continuent à se livrer à une frénésie pour tous les plaisirs mais de manière plus sobre !

Avec la Révolution et la période du Directoire, c’est toute la mode qui se libère et conditionne le vêtement jusqu’au XIXe siècle.

Illustrations de costumes européens allant du XVIIe au XIXe siècles, chromolithographie, 1897 © Getty / ZU_09

La tenue, certes plus sobre, sait conserver une certaine excentricité lorsque le dandysme anglais gagne le cœur des Français, et avec lui tout le XIXe siècle français. On invente le chapeau haut-de forme, le smoking chatouillant la moustache qui va avec. Les manteaux sont longs et larges et couvrent aussi bien les hommes que les femmes.

Du côté des femmes, les robes et les jupes sont coupées de façon plus plates et perdent aussi en ampleur. Seule exception : la robe crinoline (version améliorée de la robe à panier). Le costume féminin évolue surtout à la toute fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle : la guerre, les sports, les déplacements plus fréquents en bicyclette notamment et l’industrie automobile inspirent de nouvelles parures, mobilisant ainsi davantage l’industrie textile.

La démocratisation, sinon la libération des activités culturelles libèrent les corps. La femme peut désormais se débarrasser d’une tenue strictement verticale. Elle profite de la jupe-pantalon, petite transition éphémère qui fait que très rapidement le pantalon s’impose dans la mode féminine, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Le mouvement “je m’en foutiste” et insouciant des Zazous, dans les années 1940' contribue à sa large diffusion.

Puis ça sera le temps du New Look, après-guerre, comme pour qualifier la silhouette inspirée par le célèbre couturier Christian Dior qui révolutionne les codes de la féminité et de la mode en général. Ce sont les débuts de la Haute Couture en France avec, dans les années 1950, Coco Chanel qui lance son fameux tailleur comme une réaction au New Look, déjà dépassé.

Avant que les années 1960 marquent l’essor du prêt-à-porter et que l’après-mai 1968 poursuivre la diversification des identités vestimentaires jusqu’à aujourd’hui.

Aller plus loin

🎧 SÉRIE FRANCE INTER

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Bibliographie