Golden Globes 2021: Best Actress nominee Andra Day poses in Chanel
She earned critical acclaim for her performance as Billie Holiday and is already garnering Oscar buzz.
But Andra Day simply shined in sparkling Chanel when she earned her first Golden Globe award for Best Actress - Motion Picture Drama at the 78th Annual Golden Globe Awards at The West Hollywood EDITION on Sunday afternoon.
The 36-year-old actress looked positively stunning in layers of sheer fabric as she posed ahead of the big night where she was nominated for her role in The United States vs. Billie Holiday.
The last time a black woman won the category was Whoopi Goldberg in 1987 for The Color Purple.
Gorgeous: Andra Day simply shined in sparkling Chanel as she posed ahead of the 78th Annual Golden Globe Awards at The West Hollywood EDITION on Sunday afternoon
Andra’s head-to-toe Chanel ensemble included intricate feathered earrings to match her woven gown.
Her dress made more than a statement with see-through paneling and delicate fabric hugging her waist.
She added rows of sparkling rings and bracelets and a bright red swipe of lipsticks to match her long scarlet hued nails.
Her hair meanwhile was coiffed by celebrity hairstylist Tony Medina, who created the stunning curly look using tools from GHD, including the brand’s new Max Styler and the GHD Curve Creative Curl Wand.
Andra’s nominated alongside Viola Davis, Vanessa Kirby, Frances McDormand and Carey Mulligan for the coveted Best Actress award.
Star power: The 36-year-old actress looked positively stunning in layers of sheer fabric ahead of the big night where she’s nominated for Best Actress - Motion Picture Drama for her role in The United States vs. Billie Holiday
Beautiful: Andra’s head-to-toe Chanel ensemble included intricate feathered earrings to match her woven gown
This year’s ceremony, which usually takes place in early January, was pushed back to Feb. 28 as Hollywood continues to adjust to the coronavirus pandemic and new safety guidelines.
Amy Poehler and Tina Fey return to host for the fourth time. The comedy duo did the honors in 2013, 2014 and 2015 and it’s the first ever awards show to be broadcast from two separate coasts.
Fey, 50, is broadcasting from atop New York City’s Rockefeller Center in the Rainbow Room and Poehler, 49, in Los Angeles at the Beverly Hilton Hotel, where the ceremony is usually held annually.
Stunning: Her dress made more than a statement with see-through paneling and delicate fabric hugging her waist
Nominees will be tuning into the ceremony remotely but presenters have been asked to appear in person.
The impressive list of presenters this year includes; Awkwafina, Cynthia Erivo, Annie Mumolo, Joaquin Phoenix, Kristen Wiig and Renee Zellweger, Kevin Bacon, Sterling K. Brown, Michael Douglas, Catherine Zeta-Jones, Margot Robbie, Tiffany Haddish, Anthony Anderson, Kate Hudson and Kenan Thompson.
Satchel and Jackson Lee, children of three-time Golden Globe nominated filmmaker Spike Lee and producer/philanthropist Tonya Lewis Lee, are serving as the 2021 Golden Globe Ambassadors.
Jane Fonda, 83, is receiving the Cecil B. DeMille Award, an accolade for film. The acting icon has previously won Golden Globes for her roles in Klute, Julia and Coming Home.
Norman Lear will be honored with the Carol Burnett Award, a counterpart to the DeMille Award that focuses on life achievement in television. The writer, director and producer is a six-time Golden Globe winner.
Liberté, égalité, féminité : ce que l’on doit à Gabrielle Chanel
Une bague solitaire à l’auriculaire droit, trois anneaux au gauche. Le crayon de bois au centre, tel un axe d’équilibre articulant ces deux mains que l’on devine ouvrières d’un ardent et passionné labeur. Immortalisées par le photographe André Kertész au détour d’un cliché que l’on pouvait encore contempler récemment au Palais Galliera à l’occasion de cette rétrospective inédite, ces mains, on le devine, ce sont celles qui ont bâti l’empire au double C. Ce sont celles qui ont dessiné le destin d’une femme qui allait forger celui de milliers d’autres. Car, on le sait aujourd’hui, c’est à Gabrielle Chanel, dite Coco, que l’on doit ce vestiaire émancipateur de la femme moderne, celui-là même par lequel elle s’est affranchie des diktats corsetés du siècle dernier pour mieux imaginer des vêtements empreints de liberté. Encore fallait-il que Gabrielle Chanel, orpheline d’origine modeste élevée dans l’austère couvent d’Aubazines, se libère au préalable de sa propre condition de couseuse pour gagner celle d’une haute-société à laquelle elle aspirait tant. Une profonde mue personnelle en somme, qu’elle opère dès son plus jeune âge lorsqu’elle se réapproprie une garde-robe traditionnellement réservée aux hommes, s’inventant une silhouette de femme dandy qui deviendra sa signature… et celle de sa future maison de couture. Pantalon, cardigan et autres pièces garantissant une absolue liberté de mouvement : dans une France aux toilettes féminines faites de plumes et de dentelles, cette sobriété tapageuse aux avant-postes du gender fluid contemporain lui vaut alors allure et distinction. Composant les prémisses d’une grammaire stylistique racée, elle la convertira en puissant instrument de conquête et de domination. C’est cette histoire, magistralement contée par le Palais Galliera, que l’on vous propose de suivre aujourd’hui, alors que le musée, comme tous les autres lieux de culture, est fermé depuis le 30 octobre dernier.
Lire aussi : Saga : Le style de Gabrielle Chanel
La liberté pour ornement
Car ce qu’elle porte, Gabrielle Chanel va elle-même le créer. Pour son usage personnel, et pour celui de toutes celles qui souhaiteront l’imiter à l’aube de ces “Années folles.”. Consciente que seuls le travail acharné et l’indépendance financière lui accorderont cette liberté tant désirée, celle qui s’érige contre la mode imposée de son époque, s’appliquera dès les années 1910 à fonder sa propre maison tout en érigeant une nouvelle forme d’élégance intemporelle au chic fonctionnel, à travers des pièces respectant l’anatomie féminine sans pour autant manquer de l’affirmer. Souplesse, fluidité, sobriété sont les maîtres-mots de ce style singulier rejetant extravagances et ornements superflus, tout comme les tendances éphémères et autres créations uniquement pensées pour être vues. « C’est la matière qui fait la robe et non les ornements que l’on peut y ajouter. » aimait dire la couturière qui confirmera ses convictions esthétiques tout au long de sa carrière. C’est sans surprise qu’elle commence alors sa carrière à Deauville avec une marinière de jersey aussi audacieuse que scandaleuse, convoquant par la suite, au gré de ses collections, tenues de sports et pièces masculines dans une garde-robe féminine qui se revendique d’un minimalisme dépouillé. Outre une palette chromatique austère, des coupes précises et des lignes simplifiées, c’est dans l’utilisation de matières étrangères à la haute couture que Gabrielle Chanel assure aux femmes confort et liberté de mouvements, scellant le mariage inattendu du luxe et de l’ordinaire. Maille désinvolte et tweed apprivoisé d’une part, mousseline dépouillée ou dentelle tout en retenue de l’autre : de cet équilibre entre raffinement et pragmatisme naît en effet un style remarquable, frondeur et libérateur, que toutes ses clientes veulent rapidement s’approprier.
Une élégance chic et pragmatique
Synthèse de ce manifeste modeux, le fameux tailleur en tweed dont elle pose les bases dans les années 1920, avant de le populariser à son grand retour en 1954, exprime cette vision du vestiaire féminin moderne, tant par sa veste aux allures de cardigan, souple et légère, que par sa jupe, confortable et mobile, qui prend soin de ne pas enserrer la taille. Enfin les ganses contrastées et les finitions raffinées structurent visuellement la silhouette et font de ce costume pour femme, telle que Chanel le décrivait, le meilleur allié vestimentaire des femmes de l’époque, de Marlene Dietrich à la Princesse Grace de Monaco. Dans le même esprit, l’inimitable sac 2.55, lancé en février 1955, a été pensé avant tout pour être pratique, pouvant se porter à la main comme à l’épaule, et comportant de nombreuses poches pour mieux y organiser son contenu. Doté d’un bout noir le protégeant des marques du temps et réduisant la taille du pied, mais aussi d’un petit talon et d’une teinte beige allongeant la jambe, l’escarpin bicolore de 1957, réalisé par Raymond Massaro s’inscrit également dans cette quête d’élégance et de liberté de mouvement. Quant aux petites robes noires du soir, elles se passent des traditionnelles pierreries et paillettes pour se décliner dans des matériaux divers et des formes “toutes simples”, ce qui n’empêche pas Gabrielle Chanel de s’autoriser des robes cocktail piquées de rouge, d’or ou de blanc cassé. Autant d’essentiels de la garde-robe féminine que Mademoiselle n’aura de cesse de réinterpréter et de moderniser au fil des années, inspirant encore aujourd’hui la direction artistique de la maison qu’elle a su fonder.
Un héritage moderne
“Je crois que la plus grande révolution de Gabrielle Chanel, c’est d’avoir libéré les femmes.” confirme Caroline de Maigret, alors vêtue d’un ensemble pantalon aux rayures décontractées. Assise avec une nonchalance chic sur les marches de pierre du Palais Galliera, la mannequin nous confie la force de l’héritage de Mademoiselle sur le vestiaire contemporain. “L’exposition montre comment l’intemporel est moderne. On y voit des robes de 1920, de 1930 qui sont encore modernes aujourd’hui. Ça répond vraiment à des besoins de femmes : (Gabrielle Chanel) répondait à ses envies du moment. “J’ai envie d’avoir des poches”. “J’ai envie de me sentir à l’aise”. “J’ai envie de bosser et de danser avec la même veste”. Et c’est quelque chose que je ressens aujourd’hui avec le travail de Virginie Viard. Un point de vue que partage Anna Mouglalis qui a notamment interprété Gabrielle Chanel sur grand écran. “Pour moi, l’héritage Chanel c’est un sens de la liberté.” commente l’actrice française qui, dans un tailleur Chanel pailleté, confie avoir été initiée à la mode en portant des vêtements siglés du double C. “Elle a inventé cette image de femme forte, qui travaille, qui n’a pas besoin d’homme pour construire son empire.” rappelle-t-elle, soulignant “l’art de la transgression” de celle qui, plus de 50 ans après sa disparition, continue de susciter une inébranlable admiration.
Exposition Gabrielle Chanel, Manifeste de mode.
Palais Galliera. 10, Avenue Pierre-Ier-de-Serbie. 75116 Paris.
Fermé jusqu’à nouvel ordre.
Plus d’infos sur www.palaisgalliera.paris.fr
‘Nomadland’ Named Best Film of 2020 by London Critics' Circle
‘Nomadland’ Named Best Film of 2020 by London Critics' Circle
The film also won the actress award for Frances McDormand and screenwriter award for Chloe Zhao, while Steve McQueen was named director of the year.
Nomadland has been named film of the year at the 41st London Critics' Circle Film Awards, adding to a growing array of honors the movie has amassed since it premiered at the Venice Film Festival.
Chloe Zhao’s American road movie also earned an actress of the year win for Frances McDormand and screenwriter of the year win for writer-director Zhao at the virtual ceremony on Sunday night.
Another multiple honoree was the British psychological horror Saint Maud, which won British/Irish film of the year, British/Irish actress of the year for Morydd Clark (for a body of work also including Eternal Beauty), and breaking British/Irish filmmaker for writer-director Rose Glass.
Elsewhere, Steve McQueen was named director of the year for his Small Axe anthology, Chadwick Boseman won actor of the year for Ma Rainey’s Black Bottom and Riz Ahmed was named British/Irish actor of the year for his work in Sound of Metal and Mogul Mowgli.
“As always, the critics have spread the love around among a range of films this year, particularly recognising female filmmakers and a diverse range of talent both behind and in front of the cameras,” said film section chair Rich Cline. “This year, our 160 members watched an unusually large number of films, both theatrical and streaming releases, and they’ve sifted out the best of the best for our awards. We look forward to holding a party in-person, and of course getting back into cinemas, as soon as it’s safe to do so.”
See the full list of winners below.
Film of the year
Nomadland
Foreign-language film of the year
Another Round
Documentary of the year
Collective
The Attenborough Award: British/Irish film of the year
Saint Maud
Director of the year
Steve McQueen (Small Axe)
Screenwriter of the year
Chloé Zhao (Nomadland)
Actress of the year
Frances McDormand (Nomadland)
Actor of the year
Chadwick Boseman (Ma Rainey’s Black Bottom)
Supporting actress of the year
Maria Bakalova (Borat Subsequent Moviefilm)
Supporting actor of the year
Shaun Parkes (Mangrove)
British/Irish actress of the year (for body of work)
Morfydd Clark (Eternal Beauty, Saint Maud)
British/Irish actor of the year (for body of work)
Riz Ahmed (Mogul Mowgli, Sound of Metal)
The Philip French Award: Breakthrough British/Irish filmmaker
Rose Glass (Saint Maud)
Young British/Irish performer
Bukky Bakray (Rocks)
British/Irish short film
The Long Goodbye
Technical achievement
Rocks ( Lucy Pardee, casting)