Quels sont les commandements Instagram de ce top star des 90’s ?
De nos jours, le feed Instagram des mannequins semble être construit selon une ligne éditoriale bien précise. Est-ce que ces photographies sont prises lors de campagnes pour un magazine ou lors d’une séance photo ? Oui. Est-ce que l’on voit des selfies artistiques pris au travers d’un miroir, mettant en scène les créations de créateurs en herbe ? Oui. Voit-on des photographies de mannequins en bikini, dans des lieux idylliques, aux couleurs vives et bleu turquoise ? Oui. Lorsque l’on s’habitue à ce type de prises de vue, décrypter l’Instagram de Kristen McMenamy, serait comme sauter dans une piscine glacée : rafraîchissant, mais vivifiant.
À 56 ans, Kristen McMenamy est toujours aussi exubérante, élégante et provocante qu’à l’époque où elle s’est fait connaître comme mannequin pour Chanel et Versace à la fin des années 80 et au début des années 90. Même si celle-ci n’a rejoint Instagram qu’en avril dernier, elle ne compte pas moins de 30 000 followers rassemblant le gotha de la mode. Des personnalités comme Naomi Campbell, Alessandro Michele, Marc Jacobs, Karen Elson, Inez et Vinoodh, commentent régulièrement ses photographies.
En scrollant l’Instagram de Kristen McMenamy, on peut trouver une robe en coton à volants Molly Goddard rose poudré superposée à un haut cycliste Balenciaga vert citron ; une robe fourreau Christopher Kane imprimée d’une tête d’extraterrestre associée à des Birkenstocks en caoutchouc. Mais aussi, un manteau en cuir noir style gothique associé à une paire de bottes à plateforme Kiki de Marc Jacobs ou encore, un ensemble sweat à capuche et pantalon de survêtement jaune tournesol du label streetwear Palace. On tombe également sur une image particulièrement mémorable, où on la voit sur un canapé en velours, complètement nue, les ongles manucurés, avec l’inscription: “Keep it Real !!???”.
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Après plus de 40 ans, Kristen McMenamy vit et respire toujours par la mode. Lorsque nous nous connectons pour la joindre, elle se terre dans la chambre d’amis de sa maison de Londres, devenue sa deuxième garde-robe. Que ne donnerions-nous pas pour passer une heure ou deux à jouer à se déguiser dans ce dressing ? “Je suis assise sur le sol parce que mon chien a pris le lit”, dit-elle avec son accent de Pennsylvanie, qu’elle a gardé alors qu’elle réside en Grande-Bretagne depuis près de 30 ans. Mais commençons par le commencement : pourquoi a-t-elle décidé de rejoindre Instagram au printemps dernier ? “Je ne voulais pas le faire pendant tout ce temps parce que je pensais que c’était plus cool, pour être tout à fait honnête”, explique Kristen McMenamy. “Tous ces gens qui se vantent de leur vie, je n’ai pas besoin de faire cela. Et puis, pendant le confinement, j’ai pensé : “Attends une minute”. Toute ma vie, depuis mes 16 ans, a été dédiée au monde de la mode, sauf lorsque j’ai pris du temps pour avoir des enfants. C’est ma vie et c’est ce que j’aime. J’ai beaucoup de vêtements, et j’aime chaque pièce que j’achète. Pourquoi ne pas les publier sur Instagram ?”
Ses collaborateurs, qui sont ses enfants… étaient d’abord réticents. Le top a eu une fille : Lily McMenamy qui est devenue mannequin et directrice artistique du compte Instagram de sa mère et deux fils avec le photographe Miles Aldridge. Mes enfants m’ont dit : “On ne veut pas Instagramer notre maman !” dit-elle, avant d’éclater de rire. “Mais ils ont une maman Instagram maintenant, alors qu’ils fassent avec !”.
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“L’un des avantages d’être les enfants d’un top model c’est qu’ils sont rémunérés pour me prendre en photo.” “Ils prennent trois photos et se disent : “c’est bon, c’est dans la boîte. Mais il faut plus que trois photos pour créer une belle image ! J’en ai fait quelques-unes avec le retardateur, et les selfies, je déteste ça parce que mon bras me gêne. J’ai essayé l’astuce du miroir, mais je n’y arrive pas”, déclare-t-elle. “J’ai investi dans de nombreuses lunettes de soleil, car je n’arrive toujours pas à me maquiller même après toutes ces années, je ne fais que détériorer mon allure. Pat McGrath m’envoie régulièrement du maquillage, ce qui m’aide beaucoup, car j’explore et j’essaye de nouvelles choses. Je peux être soit punk, maquillée comme une femme fatale, ou plus intello si je le souhaite. Ce que je ne fais jamais en temps normal.”
Parfums et astro : le mariage parfait
Ça y est, c’est la fin du Mercure rétrograde » ou « ça, c’est mon côté Scorpion ». Vous avez probablement noté l’incursion croissante des termes issus du lexique astrologique dans notre quotidien, tout comme la vogue des thèmes astraux, des consultations de tarot en vidéo et des comptes consacrés aux planètes sur les réseaux sociaux. Et que celle qui n’a pas suivi les dernières « super moons » nous jette le premier cristal ! Le phénomène est global : selon Google Trends, les recherches « astrologie » et « thème de naissance » ont explosé ces cinq dernières années. Un sondage réalisé par l’Ifop en décembre dernier confirme la tendance : 58 % des personnes interrogées déclarent croire à au moins une parascience. En tête, l’astrologie (41 % en 2020, contre 33 % vingt ans plus tôt). En perte de repères depuis la crise du Covid, nous orienterions plus que jamais notre quête de sens vers les planètes. Le mouvement est encore plus marqué chez les jeunes générations : les comptes dédiés à l’astrologie sur TikTok, Youtube ou Instagram connaissent un vrai boom. Et les voyages dans l’espace, de Thomas Pesquet – 2 millions de followers sur Instagram – à Jeff Bezos, nous passionnent. Le parfum n’échappe pas à cet engouement. Il semble même avoir anticipé cette soif d’ésotérisme.
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En 2020, Chanel donnait le ton avec Lion, nouvel opus de la collection Les Exclusifs, inspiré par le signe astrologique de Gabrielle Chanel. Plus récemment, la maison a envoyé Marion Cotillard sur la Lune pour la nouvelle campagne de l’emblématique Chanel N°5 (qui célèbre son centenaire cette année). De leur côté, les parfums Louis Vuitton se sont envolés vers le cosmos avec deux de leurs derniers jus, Météore et Étoile Filante, et plongent dans les étoiles avec Cosmic Cloud et Stellar Times, qui font partie de la nouvelle collection lancée en collaboration avec Frank Gehry en octobre. La marque suédoise de Ben Gorham, Byredo, propose, quant à elle, un voyage spatial avec Travx Space Rage (en collaboration avec le rappeur Travis Scott), tandis que Julien Rasquinet nous emmène sur la Lune avec The Moon, sa création pour Frédéric Malle. Même la Nasa s’est mise au parfum avec l’Eau de Space, une fragrance censée répliquer les senteurs de l’espace. Sans compter de jeunes marques comme CnR Create ou Maison Douze, qui s’inspirent des signes du zodiaque pour séduire une clientèle convaincue des pouvoirs énergétiques des parfums. Et si, dans un monde de plus en plus régi par le numérique, s’offrir une potion magique permettait une envolée plus bienvenue que jamais ?
Des liens magiques
« Le parfum, comme l’astrologie, est à l’origine une manière de communiquer avec le divin. Il existe un lien très clair entre cette fumée qui monte (“parfum” vient du latin “per fumum”, littéralement “à travers la fumée”) et la communication avec les astres », analyse Samer Zakharia, entrepreneur à la tête de la marque de skincare Maison Flamel et qui a lancé, en 2018, Maison Douze, fruit de sa passion pour l’astrologie et le parfum. « Au Liban, où j’ai grandi, j’attendais, à chaque Nouvel An, les prédictions astrologiques à la télé », se souvient-il. Plus tard, étudiant à HEC Paris, il passe ses week-ends au rayon ésotérisme chez Gibert Jeune pour dénicher des livres d’astrologie d’occasion. « Il ne faut pas oublier qu’avant les astrologues étaient au service des rois, des grands chefs de guerre, des conseillers politiques et des prêtres. Et que les nobles étaient enterrés avec des bijoux et du parfum », ajoute-t-il. « Le parfum et l’astrologie sont comme des portes invisibles. On ne les voit pas, mais on les sent », résume le nez Jérôme Di Marino, dont la fascination pour les astres, les planètes et les étoiles s’est encore accrue ces derniers mois.
Dans “La Magie Astrale des Parfums” (Éditions du Chariot, 1994), l’auteur Georges Muchery suggère qu’un parfum peut être un talisman, à la condition qu’il soit adapté à la personnalité de celui qui le porte. « Votre parfum tend constamment, par les réactions inconscientes qu’il provoque sur votre organisme, à maintenir l’équilibre humoral que vous avez apporté en naissant […]. Lorsque “quelque chose ne va pas” sur l’un des trois plans – physique et matériel, moral et sentimental, et spirituel –, votre parfum mettra en branle des réflexes d’autodéfense qui permettront de rétablir l’équilibre humoral natif et tout rentrera dans l’ordre », affirme l’auteur. « Je crois aux vertus du parfum pour booster notre confiance, nous attirer les uns vers les autres. Mais ce sont sans doute les vertus de protection et de réconfort du parfum qui sont les plus marquantes, car celui-ci a le pouvoir de nous replonger directement dans notre enfance. Il faut se rappeler que notre répertoire olfactif est formé dès l’utérus et se développe surtout pendant les premières années de vie (à 18 ans, il est construit à plus de 90 %). Je crois aux doudous olfactifs et c’est comme ça que je conçois mes parfums », confie Jacques Cavallier-Belletrud, nez de Louis Vuitton.
L’imaginaire astral
« Je crois que, d’une manière ou d’une autre, tous les créateurs versent un peu dans l’ésotérique… On a envie de sortir de la surface et d’aller au plus profond des êtres », estime ce Verseau ascendant Verseau, qui évite le numéro 13 à tout prix et qui a le 5 pour porte-bonheur (le chiffre figure d’ailleurs toujours sur les codes de ses parfums). Le nez Alienor Massenet, très superstitieuse aussi, attend toujours la lune montante pour démarrer le travail sur un nouveau parfum. « C’est là que je me sens le plus concentrée et que les idées fortes surgissent », avoue celle qui ne parle jamais de ses projets avant qu’ils ne soient finis. La parfumeuse Maïa Lernout est également convaincue de l’influence des planètes et de la Lune sur tous les aspects de notre vie, dont la créativité. « Ce n’est pas un hasard si les femmes accouchent plus pendant les pleines lunes, que la mer change selon les phases du satellite de la Terre. Même les rosiers, on les taille à la lune descendante pour ne pas interrompre le cycle de la sève », poursuit Jacques Cavallier-Belletrud. Côté astrologie, la définition des caractères des signes intrigue aussi les créateurs. « C’est drôle, car mes parfums sont un portrait de mon signe et de mon ascendant, Vierge et Poisson. J’ai des clients qui essaient parfois de me pousser vers quelque chose de plus explosif, mais je n’y arrive pas, ce n’est pas moi », livre Maïa Lernout, qui s’amuse avec une collègue parfumeuse à essayer de deviner les signes des nouveaux arrivés chez Takasago, leur maison de composition. Jacques Cavallier-Belletrud connaît, lui, le signe zodiacal de chacun des membres de son entourage proche, tandis que Jérôme Di Marino ne peut s’empêcher d’associer la femme décrite dans chaque nouveau brief de parfum à un signe. Pour lui, l’astrologie a un côté rassurant, mais amusant aussi. « Je prends tout ça avec légèreté. Je regarde mon horoscope chaque matin et c’est comme un shoot de bonne humeur pour bien démarrer la journée », confie-t-il. Habitué à brûler de la sauge et du Palo Santo pour nettoyer et attirer les bonnes énergies, le nez a fini par intégrer ces deux matières dans plusieurs de ses parfums. « Je montrais quelques idées à un client récemment et je ne le sentais pas très emballé. Finalement, je lui ai fait sentir une piste justement avec de la sauge et du Palo Santo. » En souriant, il a sorti de sa poche un bâton de Palo Santo et des feuilles de sauge qu’il emporte avec lui en voyage pour “nettoyer” sa chambre d’hôtel », raconte le parfumeur. Très marqué par l’odeur des rues en Espagne pendant la Semaine sainte, celui-ci a également fait de l’encens un ingrédient récurrent de sa palette olfactive. « Je trouve que l’astrologie vient quelque part remplir le vide laissé par les religions. C’est une quête de spiritualité », analyse-t-il, en rappelant que, historiquement, l’astrologie a aussi été une voie d’émancipation pour les femmes, à qui les études et la médecine étaient interdites. « Je crois beaucoup à l’intuition et je trouve que l’astrologie et l’ésotérisme sont une manière d’apprendre à mieux l’écouter », ajoute Alienor Massenet. Cette dernière consulte d’ailleurs une voyante (Claire Merryl) une fois par an, qui, lors de sa dernière séance, lui a suggéré de créer une collection de bougies inspirée des signes du zodiaque. « Je vais le faire ! » s’emballe la parfumeuse. Maïa Lernout, elle, avoue qu’elle adorerait créer une collection dont les jus seraient juxtaposables, pour un layering signe + ascendant qui suivrait l’humeur de celles qui les portent.
La bonne aventure
Chez Maison Douze, chacun des douze parfums correspond à un signe. Mais Samer Zakharia s’éloigne des clichés en apportant une vision poétique (des noms choisis aux matières utilisées) et en se concentrant sur les caractéristiques positives de chaque profil. La démarche préconisée pour le choix d’un parfum est tout aussi atypique : au lieu de s’orienter systématiquement vers celui qui correspondrait supposément à son signe, l’idée est de trouver celui qui apporterait plutôt l’énergie qu’on recherche aux différents moments qui jalonnent une vie. Par exemple, Sans Ambages, un hespéridé cuiré qui représente le signe du Bélier, serait idéal pour ceux qui ont besoin d’un coup de pouce pour se lancer dans un nouveau projet. En Soi, le parfum du Cancer, un gourmand iodé dont le contraste sucré/salé représente la mère et la mer, pourrait aider une maman à s’épanouir dans son nouveau rôle. À Propos, un splash de verdure apporterait l’énergie vive et communicative du Gémeaux à quiconque s’apprête à mener une négociation. Pour cela, une consultation olfactive est proposée à la boutique ou au corner de la marque au Bon Marché Rive Gauche. Exit les questions style « quels ingrédients aimez-vous ? », préparez-vous à des questionnements plus impliquants, comme « que recherchez-vous en ce moment ? ». Et si vous avez la chance de croiser Samer Zakharia lui-même, il pourra carrément vous tirer les cartes (lire l’encadré)… Selon lui, le geste d’appliquer du parfum doit d’ailleurs s’accompagner de la manifestation d’une intention. « On mentalise, on se répète une phrase, comme un mantra. Il faut croire en ce pouvoir ».
La cartomancie a du nez
Se faire tirer les cartes pour trouver son parfum ? L’idée peut paraître un peu perchée, mais a du sens. Dolce & Gabbana avait déjà emprunté ce chemin en 2009 avec une collection de cinq parfums inspirés par le tarot (et incarnés par Naomi Campbell, Eva Herzigova et Claudia Schiffer). Mais ce que propose Samer Zakharia chez Maison Douze est une expérience divinatoire aboutissant à une révélation olfactive. Rendez-vous à la boutique de la marque, cocon à deux pas de la place Furstenberg à Paris. On se laisse emporter par les cartes (un cadeau de la voyante réputée Yaguel Didier) et, très vite, on est bluffée. Passé, futur, douleurs, amour, famille : tout y est évoqué avec bienveillance, et dessine le synopsis illustré d’une existence. À la fin, Samer propose trois fragrances pour trois buts, ou moments, différents. Pour chacune, il explique la démarche créative qui a présidé à l’élaboration de chaque note, et l’effet souhaité prend l’allure d’une évidence. On repart réénergisée – et plus convaincue que jamais que le parfum peut en effet avoir un pouvoir magique.
La pièce mode iconique, épisode 3 : le sac 11.12 de Chanel
Habillé d’un matelassage diamant et d’un fermoir rectangulaire, ce sac devenu incontournable est orné d’une chaîne dorée et d’autres détails, clin d’oeil aux bijoux fantaisie de mademoiselle. Très vite, il s’imposera comme accessoire ultime, adopté notamment par une poignée d’actrices à l’instar de Brigitte Bardot, Anna Karina, Jeanne Moreau ou encore Catherine Deneuve et Romy Schneider.
Un sac mythique aux codes signatures
Parmi les codes phare de Chanel, le matelassage diamant. On le doit à Gabrielle Chanel, qui eut l’idée de ce motifs aux surpiqûres, gage de qualité permettant aux pièces une certaine résistance et un aspect authentique. Inspiré de l’univers équestre, le matelasse diamant tient ses lignes graphiques des vestes des lads et des tapis de selle des chevaux. C’est d’ailleurs ce même motif que l’on retrouve sur les coussins de son sofa en daim, dans son appartement situé au 31 rue Cambon, à Paris. Devenue emblématique du style Chanel, la bandoulière en chaîne contribue à la silhouette décontractée et à la nonchalance de Mademoiselle, qui aimait avoir les mains libres pour les glisser dans ses poches.
Fatiguée de tenir mes sacs à la main, et de les perdre, j’y passais une lanière et les portais en bandoulière.
Ancrées dans une quête certaine de fonctionnalités, 7 poches habillent le sac 11.12. La première, située à l’arrière du sac, s’imagine dans une forme arrondie rappelant le sourire de Mona Lisa, surnom qu’on lui donne dans les ateliers. Puis 6 autres poches habillent l’intérieur : des étuis
intérieurs à soufflets pour des cartes de visite et de crédit, un poudrier, et désormais un
téléphone mais aussi une poche zippée que l’on appelle la secrète ainsi que deux poches plus larges et une poche-étui imaginée pour y ranger son rouge à lèvres.
Le 11.12 fût le tour premier sac à se sublimer du double C. Vissé à l’intérieur du rabat du sac, il a été adopté dans les années 1980 par Karl Lagerfeld. C’est l’ultime détail qui le différencie du sac 2.55, lui, doté d’un fermoir à tourniquet rectangulaire, baptisé Mademoiselle.
Le savoir-faire du sac 11.12 dans les ateliers Chanel
Confectionné dans un cuir de veau dont le grain est connu sous le nom de caviar, le sac 11.12 est reconnaissable par sa texture perlée. Effets 2 en 1, sa réalisation nécessite la création d’un premier sac à main, monté pour former son intérieur, tandis qu’un second sac vient constituer l’extérieur. Une fois ces deux sacs assemblés après avoir été cousus à l’aide des points de bride, l’artisan les retourne sur eux-mêmes. Tout le secret du maintien du sac 11.12 réside dans ce geste appelé piqué-retourné. Doté d’une doublure contrastée rappelant celle du sac 2.55 de Gabrielle Chanel, le 11.12 se teinte en son intérieur d’un rouge grenat permettant d’y retrouver plus facilement ses effets personnels.