Tendance mode printemps-été 2021 : les pièces incontournables de la saison
En réponse à l’actualité morose, la mode du printemps-été 2021 se fait plus vivante et colorée que jamais. Au programme : du rose en veux-tu en voilà, des inspirations nineties à ne plus savoir qu’en faire et des touches romantiques qui ne sont pas pour nous déplaire. Décryptage.
Les pièces phares de la saison printemps-été
La transparence
Cette saison, les matières légères et subtilement transparentes sont partout. Aperçues sur les podiums de Dior, Valentino, Fendi ou Acne Studios, elle s’assume à même la peau sur une robe fluide pour une silhouette ultra féminine, en jupe midi, portée avec une culotte taille haute pour une allure sensuelle, ou sur un top porté par-dessus une bralette travaillée. Les vêtements transparents, une façon d’être sexy sans en faire trop.
Les manches ballon
Griffées sur une blouse ou une robe, les manches ballon insuffle un faux-air de petite fille sage et une aura romantique à notre vestiaire estival. Aperçues chez Patou, Isabel Marant et Loewe, on contrebalance ses volumes audacieux avec des accessoires rock et street. On pense bottes de rangers et baskets.
La robe romantique
L’été, c’est aussi la saison des robes fleuries, à volants, en dentelle ou ornées de broderies délicates. Une féminité absolue portée par des longues robes romantiques, que l’on enfile aussi bien en journée avec des sandales plates, un panier en osier et des bijoux dorés, que le soir avec des jolis talons, une pochette et des boucles d’oreilles XXL.
La veste de biker
Issue de l’univers de la moto, la veste de biker à l’avantage de s’accorder avec toutes les pièces de notre garde-robe. Comme chez Louis Vuitton, on la porte avec une robe imprimée, ou avec un jean droit, des ballerines et une casquette comme chez Celine.
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Le bermuda
Déjà bien présent l’été dernier, le bermuda continu de tirer son épingle du jeu cette saison en s’affichant sur les catwalks de Balmain et Jacquemus. Pour l’adopter, on balance sa longueur avec un cropped top et on le féminise avec des accessoires bien choisis, comme un joli panier, des bijoux estivaux et des solaires graphiques.
La bralette
Cette saison, on affiche fièrement ses dessous. À mi-chemin entre la brassière et le soutien-gorge, la bralette insuffle une silhouette ultra sexy et désirable à coups de dentelle, satin, imprimés et autres fioritures venues embellir notre lingerie. Pour la porter, on l’assume avec un short ou pantalon assorti, ou plus discrètement, sous une chemise oversize ou un tailleur pantalon.
Le gilet d’homme
Séparé de son costume trois pièces, le gilet d’homme trouve ses lettres de noblesses lorsqu’associé à un look décontracté. Vu chez Celine et Saint Laurent, elle se porte avec un pantalon à pinces pour une allure toujours plus chic, ou avec un jean brut pour une silhouette très nineties.
Le total look denim
Signature des années 90, le total look denim n’a jamais totalement disparu. Cette saison, il règne toutefois en maître, s’affichant chez Burberry, Dior, Balmain ou AMI. Les moins expérimentées choisiront d’associer des teintes de denim similaires tandis que les plus audacieuses s’adonneront au mélange des genres. Notre choix printanier : une combinaison en denim ceinturée portée avec des sandales à talons métallisées.
Le mini short
Avec sa taille haute et sa coupe mini, le petit short d’été allonge les jambes pour insuffler une silhouette d’Amazone. Vu chez Isabel Marant, Miu Miu et Etro, il se porte aussi bien avec un cropped top assorti qu’avec une blouse féminine légèrement oversize ou un polo au col travaillé. Côté chaussures, on mise sur une paire de mules ou sandales plates pour contrebalancer sa dynamique sexy.
Le sac XXL
Alors que ces dernières saisons le sac mini avait envahi les podiums, le sac XXL tient enfin sa revanche. Terminée l’époque où l’on ne glissait que le strict nécessaire dans son compagnon mode du quotidien, l’heure est venue d’utiliser son sac comme véritable fourre-tout, comme vu chez Balmain, Dior, Etro ou Sportmax.
La taille basse
La nostalgie des décennies 90 et 2000 fait renaître des pièces que l’on ne pensait plus jamais porter. Parmi elles, le pantalon taille basse, vu chez Balmain et Versace. On joue la carte rétro à fond en l’associant à un blazer à épaulettes ou avec un simple t-shirt loose pour les moins audacieuses.
La surchemise
Un tour sur Instagram suffit pour s’apercevoir que la surchemise est l’une des pièces phares du printemps. Avec son allure désinvolte, elle termine une tenue avec une facilité déconcertante. Pour une silhouette à la cool, on copie ce look Alberta Ferretti composée d’un pantalon taille haute en daim, un top bustier, une paire de sandales plates, un sac à perles. Efficace.
La ceinture large
L’accessoire phare du printemps-été ? La ceinture. Cette saison, pas question de se la jouer discrète, on la choisit imposante. Tressée ou en cuir, sobre ou colorée, elle souligne la taille et se transforme en élément principal de nos looks. Comme chez Koché, on l’utilise pour ceinturer une robe courte un peu ample, ou pour apporter une touche estivale à sa tenue comme chez Chloé.
Le filet
C’est sans doute l’une des tendances les plus périlleuses de la saison. La matière filet, une sorte de résille venu doubler les silhouettes des défilés Hermès et Balenciaga, vient se superposer aux robes, combinaisons ou simples tops du vestiaire printanier. Au quotidien, on fuit l’aspect « look de pêcheur » pour l’arborer sur un sac avec des anses en cuir, comme vu chez Longchamp.
La logomania
Alors qu’une vague nineties déferle sur la mode, la folie des logos ne pouvait être ignorée des créateurs. Chez Prada, Balmain, Dior ou encore Chanel, les signatures des maisons s’affichent en masse sur les pièces des collections. Cet été, on l’adopte sur un top léger ou sur un accessoire, plus discret, comme un foulard ou une pochette.
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Les sequins
Privés de fête depuis un an, la mode prend nos rêves pour réalité. Les soirées disco se traduisent dans le vestiaire du printemps-été chez Paco Rabanne, Valentino, Acne Studios et Louis Vuitton. Deux options s’offrent à nous : adopter la tendance sequins sur un top à manches longues pour nos soirées d’été (on croise les doigts) ou sur une robe à bretelles spaghetti, ou choisir l’option sage en optant pour des chaussures pailletées. Quoiqu’il en soit, elles répandront la joie de vivre et la bonne humeur autour de nous !
Le pull sans manches
Si on l’adore chez Gucci, dans la vie, on se l’approprie de façon plus sage que la maison italienne. La bonne nouvelle ? Elle se porte facilement, aussi bien sur une blouse à manches ballon qu’à même la peau avec un jean seventies. À vous de choisir.
Les couleurs de la saison printemps-été
Le rose
La couleur de l’été sera sans aucun doute le rose. En tête des tendances, il s’est affiché sur la quasi-totalité des podiums, de Chloé à Chanel en passant par Schiaparelli, Isabel Marant ou encore Prada. Du fucshia dynamique au bonbon acidulé en passant par le framboise profond et le poudré romantique, le rose se décline à l’infini pour mieux être porté par toutes les carnations.
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Les couleurs pastel
Après un automne-hiver difficile, rien de mieux que de porter des coloris pastel pour faire venir l’été. Rose dragée, jaune de Naples, vert pistache, bleu ciel, lavande… autant de tonalités poudrées venu réconforter notre dressing et apporter la douceur dont nous avons tant besoin en ce moment. Comme chez Giambattista Valli, on enfile une robe plissée vert d’eau que l’on ceinture avec une ceinture blanche épaisse pour plus de caractère.
Le blanc
Lorsque le soleil brille, le blanc lumineux trouve une nouvelle place de choix dans nos looks du quotidien. Cette saison, on se l’approprie façon romantique, sur une robe longue en lin, associé à un panier en osier et des sandales plates.
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Cette pièce née au 19ème siècle sera un des must-have du printemps, les stars l’ont déjà adoptée
Coup d’œil dans le rétro
Le blazer, célèbre veste longue à double boutonnage, mariage du veston traditionnel et de la veste de sport, est tellement populaire que son même son origine est très disputée ! Certains la font remonter aux années 1820 où il est alors porté par les associations sportives au sein des prestigieuses universités anglaises, notamment par la célèbre équipe de nautisme du St John’s College de Cambridge. Sa coupe élargie permet une liberté de mouvement inédite et il présente l’avantage de pouvoir être porté au-dessus de plusieurs couches de vêtements afin d’affronter le froid. Le nom « blazer » proviendrait tout simplement du verbe anglais « to blaze » qui signifie « flamber ». En effet, cette veste est à l’époque colorée et parfois dotée de larges rayures afin de distinguer les différents clubs d’aviron, de cricket, de tennis ou de golf.
Une autre version soutient que le blazer aurait trouvé naissance en 1837 au sein de la marine anglaise, faisant allusion à une visite de la Reine Victoria sur le navire HMS Blazer, le capitaine ayant fait revêtir pour l’occasion à son équipage des vestons croisés marine ornés de boutons en cuivre de la Royal Navy.
Au début du 20ème siècle, il devient unisexe avec les suffragettes qui l’utilisent lors des manifestations et apprécient, au-delà de son aspect pratique, qu’il symbolise aussi une prise de position féministe.
© Getty Images
© George Marks / Getty Images
Les 80’s le portent aux nues
Dans les 50’s, le blazer se démocratise, il n’est plus seulement réservé à une élite ou une fonction, mais devient l’uniforme scolaire traditionnel. Sous l’influence de la sous-culture des « mods », les ados britanniques en quête d’identité le détournent en adoptant une coupe 3 boutons et en le customisant, brodant souvent leurs initiales en lettres romaines sur la pochette.
A son origine incontestablement britannique, on se doit d’ajouter qu’il devient par la suite un des fondamentaux du style américain « preppy ».
Les 70’s le font réapparaître notamment grâce au couturier Giorgio Armani qui le décline à profusion dans ses collections, offrant un style à la fois moderne et élégant, et à Yves Saint Laurent qui invente alors toutes sortes de vestes pour femme qu’il associe à des pantalons, renouant ainsi avec les origines du costume. Son fameux Smoking est resté dans toutes les mémoires.
Mais la décennie qui en fait une pièce de prédilection est sans conteste celle des 80’s où l’on voit le blazer se réinventer aussi bien en coupes, qu’en matières, coloris et motifs. Il se porte ample avec de larges épaulettes et cristallise alors la silhouette d’esprit masculin/féminin de la « working girl », symbole d’une certaine prise de pouvoir par les femmes. Mais c’est aussi lors de cette décennie qu’il change de coupe pour se porter cintré et court, tel qu’il nous revient aujourd’hui.
Les années 2000 le déclinent quant à elles sur tous les tons, quand il n’est pas porté sur une robe de soirée, il se fait robe lui-même !
Le blazer vu dans les défilés
De nombreux couturiers en ont fait une des pièces phare de la saison printemps-été 2021. Parmi eux, Chanel et Saint Laurent mais aussi Alexander McQueen et bien sûr, Giorgio Armani.
© Dominique Charriau / Getty Images-Chanel collection printemps-été 2021
© Saint Laurent collection printemps-été 2021
Le blazer vu par les people
Les célébrités, comme Keira Knightley ou Caroline Receveur l’ont déjà adopté et se réapproprient avec style ce must-have du printemps-été.
L’adopter pour le printemps-été
Dans sa forme originelle, associé à un pantalon, il est à la fois chic et moderne.
© DR-Mango collection printemps-été 2021
En version cropped bleu glacier, il est à la pointe des tendances.
© DR-Zara collection printemps-été 2021
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Le sac à main de luxe, un véritable placement à l’ère du coronavirus
Certains sacs à main haut de gamme ont vu leur valeur grimper pendant la crise sanitaire. (ici: Bottega Veneta, “The Chain Cassette”)
Les ventes de sacs à main haut de gamme ont augmenté pendant la crise sanitaire. Sur quels “it-bags” se sont ruées les fashionista qui ont du flair en affaires?
Après les rouleaux de papier-toilette, le gel hydroalcoolique, les masques, les pâtes et les indispensables de la pâtisserie faite maison, un autre produit s’est imposé comme must-have: un beau sac à main. La récente pandémie de Covid-19 a poussé, en effet, certaines consommatrices à investir, non pas dans des titres cotés en bourse ou dans de l’immobilier, mais plutôt dans cet accessoire moins superflu qu’il ne pourrait y paraître.
“Le marché des sacs de luxe n’a pas souffert du confinement ni de l’incertitude.” Rachel Koffsk Christie’s
“Même si l’on ne pouvait pas sortir de chez soi, notre clientèle a continué à acheter tout article pouvant être considéré comme un investissement et dont la marque présente une évidente longévité. Nous avons aussi vu la demande augmenter”, explique Ida Petersson, directrice des achats chez auprès de la boutique en ligne Browns Fashion.
Ventes record
Dernier best seller en date: le sac Horsebit de Gucci, un sac à bandoulière matelassé de Saint Laurent, le Croissant de Lemaire et tout ce qui est signé Jacquemus. Le sac-panier de Loewe, célèbre sur Instagram, a figuré dans le classement Lyst des dix accessoires les plus populaires pendant le confinement.
Vue en plein écran Gucci, “1955 Horsebit Boston GG Supreme”, 1.390 euros.
Quant aux sacs à bandoulière matelassés et aux pochettes en cuir marshmallow Cassette de Bottega Veneta, ils ont été en rupture de stock quatre jours après leur arrivée sur brownsfashion.com. (J’ai une amie qui rafraîchissait sans cesse le site Matches chaque fois qu’elle recevait un mail l’avertissant que le sac de Bottega Veneta de sa wishlist était à nouveau de stock, en vain: il avait été vendu à des cliqueuses plus rapides. Elle a fini par se rabattre sur un Trio de Céline).
Et puis, il y a Chanel. Les ventes de ses modèles 2.55, Boy et Gabrielle ont été telles que leur prix a augmenté de 17%. Le flagship store d’Hermès à Guangzhou, en Chine, a enregistré, selon Women’sWearDaily, 2,7 millions de dollars de transactions le jour de sa réouverture, un record.
Vue en plein écran Chanel, “Gabrielle”, 4.200 euros.
Lot de consolation
Pourtant, les sacs à main haut de gamme qui se sont vendus pendant le confinement n’ont rien de différent des “it-bags” d’avant la pandémie. Étrange donc, car entre-temps, tellement d’autres aspects de la vie ont changé au-delà de l’entendement. C’est probablement là leur attrait. De nos jours, les sacs semblent ainsi être un pari financier bien plus sûr que, disons, les vacances de la prochaine saison.
“Un beau sac, c’est le moyen instantané de se sentir mieux.” Natasha Fernandes Anjo Fondatrice de Roop
Avec un budget n’étant plus grevé par les dépenses pour les vacances ou pour un mariage, et sans compter toutes les sorties annulées au restaurant, cinéma et j’en passe, il est bien plus aisé de miser sur un sac de luxe, financièrement parlant. Il aussi devenu comme un lot de consolation, une récompense pendant ces derniers mois qui se sont avérés quelque peu difficiles pour tout-le-monde.
Vue en plein écran Saint Laurent, “Niki”, 2.190 euros.
Bon investissement
En outre, l’achat peut se révéler être un bon investissement car il est plus résistant aux fluctuations boursières - pour le moment - et peut également prendre de la valeur en quelques années seulement.
Encore faut-il miser sur le bon sac. Pour certains, c’est devenu une véritable stratégie. Fin juillet, Christie’s a notamment dirigé une vente aux enchères de sacs à main et accessoires qui a rapporté près de deux millions d’euros. La pièce maîtresse était un sac particulièrement rare: un Hermès Birkin Himalaya 30cm en peau de crocodile du Nil blanc mat avec ferrure en palladium datant de 2016.
Estimé entre 55.000 et 78.000 euros, il a été adjugé pour la coquette somme de 132.200 euros. “Je n’ai pas constaté de baisse de prix lors de cette vente”, déclare Rachel Koffsky, responsable des ventes de sacs à main chez Christie’s. “Le marché n’a pas souffert du confinement ni de l’incertitude. En fait, nous constatons qu’en périodes troublées, les collectionneurs se tournent vers des investissements alternatifs ou des articles fonctionnels offrant une valeur différente.”
Vue en plein écran Loewe, “Small Leather Balloon Bag”, 1.800 euros.
Pièces de collection
Jamais le sac à main n’avait été aussi convoité, le marché aussi solide et l’objet aussi important en tant que produit de luxe, pièce de collection et bien de valeur. Selon Koffsky, les modèles classiques sont toujours les favoris des ventes aux enchères: les sacs Lady D et Saddle de Christian Dior, les modèles classiques à rabat de Chanel et tout ce qui est signé Hermès. “Achetez ce qui vous attire et ce que vous allez porter, et prenez-en soin.”
Il existe une foule d’options intéressantes bien en dessous de la gamme des prix du Birkin, si vous parvenez à vous les procurer. Le Brillant de Delvaux reste immensément populaire dans nos contrées, tout comme le Speedy, la pochette Métis ou la Multi-Pochette de Louis Vuitton. Mais il faut être rapide car ces modèles ne restent que quelques minutes en boutique.
Dans des prix plus abordables, on parle beaucoup du “Shopping Bag” avec logo imbriqué du designer américain Telfar Clemens. Il coûte environ 150 dollars et est perpétuellement sold out. “C’est bien le paradoxe le plus fou: ce sac est tellement accessible que personne ne peut l’obtenir”, déclarait Clemens à The Cut. Natasha Fernandes Anjo, fondatrice de Roop, a vu la cote de ses mini sacs à main noués à prix mini (65 livres) s’envoler au fil du temps. Comme elle les réalise avec de tissus invendus, ils sont produits en quantité limitée.
Vue en plein écran Bottega Veneta, ‘The Chain Cassette’, 2.950 euros.
“Un beau sac, c’est le moyen instantané de se sentir mieux”, explique-t-elle. Le sac n’a plus à rougir devant les œuvres d’art, les montres ou les voitures de luxe. “Après le confinement, nous choisirons les sacs pour leur esthétique, pas pour leur aspect pratique.”
Le sac fourre-tout est mort, ou, du moins, en hibernation: les superbes petits sacs Roop, ainsi que d’autres modèles du plus bel effet lorsqu’ils apparaissent dans le cadre d’un appel vidéo, ont le vent en poupe. “J’ai assisté à un mariage sur Zoom et tout le monde avait sa petite pochette et ses stilettos”, raconte Koffsky. “C’était vraiment spécial. Nous avions l’impression d’être ensemble, même si ce n’était pas le cas, bien sûr.”