« En été, la moindre nouvelle peut avoir un gros impact »
Denis Lantoine : Bonjour, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle session. J’espère que vous allez bien, que vous soyez en vacances ou non.
En tout cas, le marché, lui, se porte bien, avec un Cac 40 en belle hausse ce lundi et un Axa au top après des résultats semestriels supérieurs aux attentes. C’est un bon soutien, l’assureur est la treizième capitalisation de l’indice.
Avant de passer à la première question, je reviens sur celle d’Epictète la semaine dernière, à qui j’avais promis de répondre.
Nous avons été très déçus, vendredi, par les prévisions de Verimatrix et avons décidé de vendre le titre aujourd’hui sur notre site. En revanche, nous sommes très favorables à SQLI, après la publication d’un chiffre d’affaires en hausse de 13% au deuxième trimestre, au-delà des attentes.
Pour ce qui est de Linedata, nous avons prévu un conseil cette semaine, toujours sur le site, et nous reviendrons aussi sur MGI Digital. Donc, continuez à nous suivre au quotidien.
Ridotal : Bonjour Denis, que pensez-vous de l’évolution du Cac 40 dans les semaines à venir ? Merci et bon chat !
On commence comme d’habitude par le marché. Ce qu’il faut reconnaître tout d’abord, c’est que le Cac 40 tient parfaitement le coup en cette première moitié de la période estivale. L’indice phare a pu compter sur une bonne saison de publication de trimestriels de la part des entreprises, et surtout sur un grand nombre de révisions d’objectifs.
Ce qui permet aux analystes de relever encore leurs prévisions pour l’ensemble de l’année. Alors qu’ils tablaient sur une progression de 73% des profits pour l’indice, à fin juin, leur attente est maintenant portée à 80%.
Et maintenant, me direz-vous ? Il ne faut plus compter sur les entreprises, c’est fait de ce côté.
Si on tenait ces positions, ce serait déjà très bien. Le Cac 40 gagne 20% depuis le début de l’année et 40% sur un an. On est revenu à des niveaux du 13 septembre 2000 et à moins de 300 points du pic du même mois.
C’est d’autant plus remarquable que le variant Delta continue à se propager à vitesse grand V un peu partout dans le monde et que l’on s’attend bien, à un moment ou à un autre à voir les banques centrales, tout du moins la Fed, se montrer moins accommodante.
Ce que l’on surveille en priorité, c’est donc, bien entendu, l’évolution de l’inflation aux Etats-Unis. Pour le moment, les investisseurs veulent toujours bien croire que sa poussée sera transitoire. Mais cela ne peut subir aucun écart. Sinon, le décrochage sera immédiat, comme cela a été le cas avec les quelques déceptions des entreprises.
Je vais reprendre les propos d’Alsfonso Benito, responsable des investissements chez Dunas Capital et qui était cité ce matin par Bloomberg : « Nous entrons désormais dans une période très calme avec des volumes très faibles et des banques centrales en vacances. Ainsi, la moindre nouvelle pourrait avoir un gros impact comme nous avons pu l’observer au cours des mois d’août précédents, lorsque la volatilité augmente. »
A suivre pour le mois qui vient. Puis, à partir de septembre, on s’attachera à suivre de très près l’évolution du discours de la Fed au cours de ses réunions de politique monétaire. Je ne pense pas qu’il y aura d’annonce particulière lors du symposium de Jackson Hole à la fin du mois d’août. Mais je me trompe peut-être…
Marc : Bonjour Denis. Le moment de prendre un BX4 est-il venu ou avez-vous mieux à proposer pour se couvrir à la baisse ? Merci.
Si vous voulez vous prendre une assurance contre la baisse du marché, oui, c’est une solution, avec un effet de levier deux fois en gros. Sinon, vous avez la possibilité de prendre un peu de turbo puts, de préférence illimités, les warrants voyant leur valeur temps diminuer au fil des jours, et plus fortement encore au cours des trois derniers mois de leur vie. En revanche, les puts warrants se montrent très réactifs en cas de chute soudaine du marché avec la poussée de volatilité.
LUC : Bonjour. Vous avez conseillé les turbo calls EssilorLuxottica LY0BB vendredi dernier. Est-il encore temps d’investir dans ces turbo calls ? Merci.
Nous les avons plus exactement conseillés jeudi pour jouer une bonne réaction à la publication, vendredi, des comptes du premier semestre et un relèvement des objectifs. Ce qui a été le cas, avec un nouveau plus haut historique de l’action.
La position est donc déjà gagnante de près de 25%. Mais à conditions identiques de marché, EssilorLuxottica a retrouvé une plus forte croissance, que les marchés devraient continuer de saluer. Donc, oui, sauf décochage de l’indice bien entendu, pour les qualités fondamentales du dossier.
Hervé : Bonjour. FDJ fait partie de votre Investir 10, est-ce que l’actualité récente nécessite de prendre ses bénéfices, ou se renforcer ? Merci.
Nous sommes restés à l’achat de FDJ, mais nous avons sorti le titre de notre sélection Investir 10. La Commission européenne a ouvert une enquête sur le monopole accordé pendant 25 ans à la société pour la loterie et les paris sportifs, ce qui a provoqué des dégagements sur un titre qui avait doublé depuis son introduction en Bourse et qui avait vite retrouvé ses niveaux d’avant-Covid.
Il y a de fortes chances que ce monopole soit conservé, mais FDJ ne peut plus, dans ce contexte, à court terme, figurer au sein de nos favorites.
Benedicte : J’ai oublié de remercier Investir du conseil d’achat d’il y a un mois environ sur Iliad. Vous m’avez fait gagner 5.000 euros grâce à l’OPA de vendredi dernier. Soyez en remerciés.
Daquin : Bonjour, je détiens l’action Iliad dans mon PEA. Faut-il vendre l’action ? Sinon quel intérêt de la garder jusqu’en septembre 2021 ? Son cours peut-il dépasser les 182,05 ?
Oui, nous avons bien fait d’être acheteurs d’Iliad, c’est toujours payant, ou presque, en cas d’OPA.
Quant à ce qu’il faut faire maintenant, nous sommes plutôt partisans de ne pas apporter le moment venu dans l’état actuel des choses. Vous avez vous aussi remarqué que l’on a vite coté, pour quelques centimes, au-dessus du seuil des 182 euros offert par le fondateur Xavier Niel.
On est même ce lundi à 182,10 euros.
La prime semble belle (61% par rapport au dernier cours), mais au vu des performances actuelles du groupe, nous pensons que l’action a les moyens d’aller plus haut que ces 182 euros. Certains analystes ont un objectif à 190, voire 230 euros.
Il ne nous paraît donc pas intéressant, a priori, d’apporter à l’OPAs. On n’aura peut-être pas le choix si le seuil des 90%, qui autorise un retrait obligatoire, est atteint.
Jacquou : Bonjour Monsieur Lantoine. Quel est votre avis sur la chute de près de 3% ce jour de l’action Air Liquide alors que la totalité des avis, articles et publications est favorable au titre. Vous-même annoncez un objectif de 170 euros. Cette valeur représente 43% de mon portefeuille, je sais que c’est trop important et disproportionné, mais je crois tellement en ce titre depuis plus de 30 ans. Et l’avenir n’est-il pas à l’hydrogène !!!! Merci de votre avis et conseil éventuel. Cordialement.
Vous faites allusion à la publication de fin de semaine dernière. Certains analystes ont évoqué une légère déception sur la marge opérationnelle. C’est vraiment histoire de trouver quelque chose à redire, car le parcours financier et boursier du titre est exemplaire. Je ne m’en fais pas du tout pour ce dossier, d’autant que, comme vous le dites, le groupe est parfaitement positionné pour profiter des perspectives de l’hydrogène.
En revanche, je suis également d’accord avec vous pour considérer qu’un poids de 43% dans votre portefeuille est trop important, tout du moins théoriquement. Si un jour le marché devient plus fébrile, vous pourrez penser à prendre quelques bénéfices, l’action n’est qu’à 7 euros de son plus haut historique.
Jean : Bonjour Denis. Sur vos conseils j’ai acheté les actions : Ubisoft, Claranova et Christian Dior mais malheureusement les performances ne sont pas au rendez-vous ! Par exemple, Ubisoft a perdu 32% depuis le début de l’année. Ne serait-il pas plus judicieux de réinvestir sur d’autres actions plus prometteuses ? Merci. Jean.
Je vais être assez rapide. Nous sommes depuis un bon moment à l’écart d’Ubisoft, donc vous avez loupé notre conseil de vente, sur une position qui était fortement gagnante en 2020 lors de l’engouement pour les valeurs dites « confinement ». Nous ne donnons pas de conseil sur Christian Dior, car LVMH est l’actionnaire d’Investir. Quant à Claranova, j’y ai répondu la semaine dernière, et nous sommes acheteurs du titre.
Alry : Bonjour Denis. Ne croyez-vous pas qu’il serait opportun (à titre spéculatif) de se positionner sur Eutelsat ? Le point bas semble être atteint, le rendement est plus que sympathique et leur dernier satellite a été lancé avec succès… Bref l’horizon se dégage. Cordialement.
Non, a priori, nous n’allons pas changer de conseil sur Eutelsat car il faut attendre encore un exercice (2022-2023) pour que l’opérateur de satellites retrouve de la croissance. Nous surveillons le dossier, mais c’est peut-être encore un peu trop tôt.
Voilà, nous venons de dépasser notre heure de chat. Merci pour vos nombreuses questions. Le chat va prendre quelques semaines de vacances, comme traditionnellement en août. Je vous donne rendez-vous à la fin du mois pour une nouvelle session. Bonnes vacances à toutes et à tous !
Global Top 4 Military Aviation Turbofan Engine Manufacturers Annual Strategy Dossier Report 2021 Featuring Rolls Royce, Pratt & Whitney, GE Aviation, Safran - ResearchAndMarkets.com
DUBLIN–(BUSINESS WIRE)–The “Annual Strategy Dossier - 2021 - Gobal Top 4 Military Aviation Turbofan Engine Manufacturers - Rolls Royce, Pratt & Whitney, GE Aviation, Safran” report has been added to ResearchAndMarkets.com’s offering.
The report provides a comprehensive analysis of the strategic focus and key strategies & plans being contemplated & pursued by the Global Top 4 military aviation turbofan engine manufacturers for the near to medium term horizon.
The Global Military Aircraft Turbofan Engines market has been on a strong growth trajectory propelled by an unprecedented resurgence witnessed in defense spending over the recent years driven by the rapid evolution of geopolitical dynamics & equations with a major shake-up & whittling down of the traditional, rule-based world order with a militarily ascending China and a resurgent Russia.
The Global Defense spending has been on a major upswing led by the return to great power competition amongst leading geopolitical powers spearheaded by the R&D led technological evolution. The realignment of U.S. defense spending focus on competing with near peer adversaries and maintaining its traditional overmatch over adversaries has accelerated the pace of replacement of ageing equipment marked by the award of several new defense contract awards over the recent years which remain a key focus area for the industry given their strategic nature, scale as well as scope & long term horizon.
The rapid development of the B-21 Raider LRSB program apart from the contract awards for the T-7 Red Hawk Trainer and the MQ-25 Stingray UAS programs are prime examples & hallmark of this defense renaissance with many upcoming defense programs still in the offing, especially, the big ticket JMR-FVL program geared towards development of next generation rotorcrafts for the U.S. defense forces.
Defense spending has been on a sustained growth trajectory in the EU as well over recent years with steady increases witnessed in defense budgets across France, Germany and the U.K. auguring well for the joint Franco-German defense programs going forward with the European Aerospace & Defense industry witnessing a growing trend towards pursuit of joint defense development programs.
The developmental efforts on the sixth generation combat aircraft programs in Europe have been led by the Dassault-Airbus team on the Franco-German joint FCAS program apart from the U.K. which has been actively pursuing the ambitious, Tempest fighter aircraft program. The U.S. efforts on the 6th gen fighter have been led by the NGAD program.
Report Excerpts:
The engine manufacturers have geared up their global industrial base to ramp up production to meet this growing global demand for military aircrafts, led by combat jets, with technological evolution, changes in threat perception and with many parts & regions of the world currently embroiled in political instability, unrest as well as conflict. The defense business has assumed even more significance for the engine manufacturers as of late following the decimation of commercial aviation by the outbreak of COVID-19.
The technology landscape across industry, too, is evolving radically with the development of sixth generation adaptive turbofan engines for combat jets in the U.S. under the USAF’s AETD Program and enhanced Turboshaft engines for rotorcrafts under the U.S. Army’s ITEP Program with Hypersonics rapidly emerging as the next promising growth wave for propulsion system manufacturers over medium term.
Pratt & Whitney; deeply entrenched in the defense market anchored on the huge F135 engine program & as the sole powerplant provider on the upcoming B-21 Raider; has been prepping up actively for future with the development of a cost effective range of propulsion systems for hypersonic flights by building upon its iconic & proven J58 engine program which powered the SR-71 Blackbird decades ago.
GE is actively eyeing the JMR-FVL program, having won the Army’s ITEP program earlier, apart from being a key contender in the upcoming three-way battle for the re-engining of the in-service fleet of B-52s where it faces traditional arch-rival, Pratt & Whitney, in addition, to Rolls Royce.
Key Topics Covered:
Section 1 Business Structure & Snapshot for the Global Top 4 Military Aviation Turbofan Engine Manufacturers
Founded
Headquartered
Business Segments
Employees
Product Portfolio and Key Competitors
Market Capitalization/Ownership Structure
Key Executives
Shareholding/Ownership Pattern & Structure
Section 2 Financial Performance Analysis - Charts & Analysis: Based on Latest Available Financial Results
Revenue Base & Growth Trend
Revenues Split by Key Segments
Revenues Split by Key Geographic Markets & Regions
Gross Earnings & Margin Trend
Operating Earnings & Operating Margin Trend
Return on Sales Trend
Profitability Growth Trend
Cash Flow from Operations
R&D Expenditure Trend
CAPEX Trend
Section 3 SWOT Analysis
Section 4 Strategic Focus & Priorities
Section 5 Key Strategies & Plans - For the Engine OEMs
Product Portfolio Strategies & Plans
Service Level Strategies & Plans
Technological and R&D Strategies & Plans
Market Specific Strategies & Plans
Corporate Strategies & Plans
Manufacturing/Production Strategies & Plans
Business Growth Strategies & Plans - Organic & Inorganic
Financial Strategies & Plans
Acquisitions, Strategic Alliances & JVs
Other Strategies & Strategic Initiatives
Section 6 Global Military Aviation Turbofan Engines Market - Force Field Analysis - Analysis of Driving & Restraining Forces and their Overall Dynamics
Section 7 Key Trends
Section 8 Key Issues, Challenges & Risk Factors
Section 9 Strategic Market Outlook - Global Military Aviation Turbofan Engines Market - 2020-2034
Analysis of Emerging Market Scenario
Global Defense Budgetary Expenditure Trend - Analysis
Defense Spending Levels across Key Markets - Top 5 & Top 10 Nations
Global Defense Spending Level - 2020-2025 - Projections
Key Upcoming Defense Programs & Growth Opportunities
Emerging & Game-Changer Technologies
Market Outlook & Growth Projections - Aviation Turbofan Engines - 2020-2034
For more information about this report visit https://www.researchandmarkets.com/r/uyhjy2
Christian Dior étrenne une IA de recommandation de style pour ses clientes
L’intelligence artificielle devient un accélérateur des ventes et de satisfaction client chez la Maison Christian Dior Couture grâce à la reconnaissance d’images, le savoir faire des équipes de styling et les vendeurs en boutique. A la mi avril, une nouvelle fonctionnalité sera à disposition des 2000 conseillers de vente dans les 230 boutiques de Christian Dior Couture dans le monde afin de proposer des produits complémentaires à celui choisi par les clients.
Proposer une silhouette complète grâce à l’IA
« Cette fonction de cross selling effectue des propositions d’autres catégories de produits afin de proposer une silhouette complète » présente Shreya Tyagi, Product Owner chez Christian Dior Couture, en charge du développement d’applications d’IA. Elle a pris la parole le 14 avril à l’occasion de l’événement Data et IA organisé par le Hub Institute. La reconnaissance d’image permet de comprendre la complémentarité entre les produits de Christian Dior en termes de couleurs, de motifs, de textures et de matières. La fonctionnalité prend en compte également les tendances de co-achats déjà manifestées par les clients. S’y ajoutent les associations de produits qui sont présentées dans les images du défilé de Christian Dior afin de capter ces éléments de style.
Articles similaires
Cette fonctionnalité de cross-selling est une évolution d’un moteur de recommandation de produits alternatifs en cas de rupture de stock qui a été développée en 2020 pour Christian Dior. Ce moteur de recommandation propose des alternatives aux clientes lorsqu’un produit n’est pas présent dans le stock d’une boutique. « Nous avons réalisé un système de recommandation de produits alternatifs, actuellement utilisé par 2000 conseillers de vente, dans 230 boutiques dans le monde afin de proposer des alternatives pour les produits en rupture de stocks » indique Shreya Tyagi.Ce cas d’usage de l’IA a été identifié comme étant un vrai besoin métier car il s’agit de répondre au taux de rotation assez élevé des personnels de vente dans l’univers du luxe, ce qui fait que les vendeurs ont une connaissance plus réduite du stock et des produits. De plus, lorsque les vendeurs passent trop de temps dans l’espace stock de la boutique afin de rechercher des produits alternatifs, la vente n’a pas lieu car le client ne peut attendre.La phase d’idéation du projet de recherche d’alternatives a commencé au début de 2020. La solution a été déployée comme une fonctionnalité dans l’application de vente qui est actuellement utilisée par les vendeurs dans tous les magasins du monde. Elle utilise la reconnaissance visuelle et textuelle pour proposer et recommander des produits qui sont en stock dans les boutiques. Cela recouvre plus de 10 000 produits à travers tous les univers Dior, incluant les 3 dernières collections.L’équipe de développement de l’IA a pris en compte les avis des équipes marketing, de celles de développement produit et de styling. Ces avis ont été interprétés comme des règles métiers qu’il fallait absolument intégrer dans l’IA. C’est la traduction et l’automatisation de ces règles en utilisant des vraies data qui a été le plus gros challenge. Par exemple, il s’agit de tenir compte des motifs qui apparaissent sur un produit, afin de les retrouver sur un produit voisin.Les développements en IA chez le groupe LVMH dont fait partie la Maison Christian Dior sont réalisés de plus en plus à partir de la plateforme de développement logiciel du français Dataiku. A ce jour, la fonction de recommandation de produits alternatifs est propre à Christian Dior. « L’algorithme qui propose des alternatives est pour le moment unique à la maison Dior. Lors d’une présentation auprès de notre communauté IA au sein de LVMH, elle a été demandée par d’autres maisons. L’idée est de travailler avec LVMH sur le repackaging de cette solution afin de la mettre à disposition des autres marques du groupe » conclut Shreya Tyagi.