Accusée d’être la protectrice d’Adji Sarr : L’avocate Me Dior Diagne assène ses vérités et menace
Me Dior Diagne dément être la protectrice de Adji Sarr
Maitre Dior Diagne dément formellement les accusations portées contre elle. La célèbre avocate expose les motifs. «Des informations malveillantes, diffusées dans les réseaux sociaux ce matin, tendent à faire croire que j’aurais rédigé “à 1 h du matin” la plainte déposée par Mme Adji Sarr contre M. Ousmane Sonko. Les mêmes sources ajoutent que Mme Sarr serait hébergée à mon domicile», a-t-elle soutenu dans une note reçue ce vendredi 12 février.
Ainsi, la robe noire déclare : «Je tiens formellement à démentir ces grossièretés malveillantes, sorties tout droit de l’imagination de leurs auteurs et diffuseurs. Ni moi ni aucun membre de notre cabinet n’est mêlé à cette affaire.»
Avant d’avertir : «D’ores et déjà, j’ai saisi la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité d’une plainte, pour identifier les auteurs de ces affirmations fallacieuses qui ternissent mon image et celle de notre cabinet.»
Pour autant, Me Dior Diagne a laissé entendre : «J’en profite pour préciser que tous les actes que je pose dans ma vie, je les assume. Si je devais défendre ou assister une des parties, cela le serait publiquement.»
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POURSUIVI POUR «DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES» Boubacar Sèye passe sa première nuit en prison Après avoir bénéficié d’un retour de parquet la veille, lundi, Boubacar Sèye, le président de Horizon sans frontières (HSF), a été placé sous mandat de dépôt pour «diffusion de fausses nouvelles» hier, mardi 19 janvier 2021. Le doyen des juges ayant suivi le réquisitoire du Procureur dans ce sens, «l’avocat» de la diaspora sénégalaise et des migrants a donc passé sa première nuit en prison, hier Boubacar Sèye a passé sa première nuit en prison. Le président de Horizon sans frontières (HSF) a été placé sous mandat de dépôt pour «diffusion de fausses nouvelles» hier, mardi 19 décembre 2021. Le doyen des juges a suivi le réquisitoire du parquet dans ce sens. Boubacar Sèye, surnommé «avocat» de la diaspora par des Sénégalais de l’extérieur, a été arrêté, vendredi dernier, à sa descente d’avion à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, en provenance de Lisbonne (Portugal), après 48h de voyage. Il a été placé en garde à vue à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane. Il lui est reproché d’avoir accusé le gouvernement de «détournement» des fonds alloués au Sénégal par l’Union européenne (UE), dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine.
A la fin de son régime de garde à vue, à la SR de Colobane où il a passé 4 jours, Boubacar Sèye, le président de Horizon sans frontières, a été déféré au parquet, le lundi 18 janvier 2021. Avant de bénéficier d’un retour de parquet, après avoir passé la journée du lundi dans la cave du Palais de Justice Lat-Dior de Dakar. Déjà, avant-hier lundi, à l’annonce de l’intention du maître des poursuites d’ouvrir une information judiciaire contre lui, l’un de ses conseils, Me Assane Dioma Ndiaye, a dénoncé une volonté manifeste de le faire taire son client. Auparavant, Me Assane Dioma Ndiaye, dès son arrestation, a fustigé une volonté des autorités «d’humilier» Boubacar Sèye ; non sans alerter sur son état de santé fragilisé par la manière dont il a été interpellé.
ME ASSANE DIOMA NDIAYE,AVOCAT DU PRESIDENT DE HSF : «Boubacar Sèye est psychologiquement abattu ; c’est à peine s’il arrive à s’exprimer»
«Il vit très mal cette situation. Psychologiquement, il est abattu. Il se dit toujours qu’il y a une intention de l’humilier, que nous ne sommes pas simplement dans le cadre d’une procédure judiciaire normale parce qu’il estime que si l’objectif recherché, c’était simplement de lui demander qu’il clarifie ses positions ou qu’il apporte même des preuves de ses allégations, on n’avait pas besoin de le traiter de cette manière. Moralement, il pense qu’il y a une volonté manifeste d’atteindre à sa dignité, de l’abattre. Et pour cela, il est évidemment très touché et c’est à peine s’il arrive à s’exprimer», a révélé Me Assane Dioma Ndiaye, avocat de Boubacar Sèye, sur Radio Sénégal internationale (RSI). Suffisant pour que la robe noire relève la nécessité d’aller vers un dénouement de cette affaire. En ce sens qu’«il ne peut pas comprendre qu’après les sacrifices qu’il a faits pour son pays, sa famille qu’il a abandonnée en Espagne, son dévouement désintéressé et simplement pour l’avenir de la jeunesse sénégalaise et un meilleur devenir, la préservation de la dignité des jeunes Africains, qu’on puisse lui rendre cette monnaie, comme la situation qu’il vit aujourd’hui». Et Me Assane D. Ndiaye de souligner que Boubacar Sèye se dit aussi que sa famille, qui ne voulait pas qu’il revienne au Sénégal, a eu raison sur lui. Mais, «c’est un pari qu’il a fait», a-t-il ajouté. Non sans élever la voix : «Trop c’est trop. On doit mettre un terme à cette procédure». Aussi dénoncera-t-il les conditions dans lesquelles le président de HSF, qui vit avec des pathologies et qui a fait un long trajet (48h de voyage) avant d’arriver au Sénégal, a été interpellé à l’AIBD, à sa descente d’avion.
SEYDI GASSAMA, AMNESTY INTERNATIONAL/SENEGAL : «La tyrannie ne triomphera pas»
«Boubacar Seye, président de HSF, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 CP), selon un de ses avocats. Nous n’aurons de répit que le jour où il recouvrira la liberté. La tyrannie ne triomphera pas», a tweeté Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal.
Ibrahima DIALLO Commentaires (0 ) Votre nom * Veuillez saisir votre nom Courriel * Invalid format. L’adresse n’est pas valide Message * Exceeded maximum number of characters. Veuillez saisir votre message Code * Le code n’est pas valide