Bernard Tapie : ce tendre hommage de sa fille Sophie pour “lui donner la force de se battre”

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Bernard Tapie continue de se battre. L’homme d’affaires et ancien président de l’Olympique de Marseille se bat depuis plusieurs années maintenant contre un double cancer de l’estomac et de l’œsophage. En plus de cela, il doit faire face à ses nombreux démêlés avec la justice dans l’affaire de l’arbitrage du Crédit Lyonnais. Mais ce n’est pas tout ! Dans la nuit du 3 au 4 avril 2021, Bernard Tapie et sa femme Dominique ont été victimes d’un violent cambriolage. Persuadés que le couple avait en sa possession un coffre contenant un “trésor”, ils ont usé de la force pour les faire parler. Les cambrioleurs sont repartis avec deux montres, dont une Rolex, des boucles d’oreilles, des bracelets ainsi qu’une bague.

Un incident qu’il avait accepté de raconter sur le plateau du JT de TF1, le 26 avril 2021 : “Je n’avais rien fait pour mériter cela. Mais vous savez, il y a des milliers de cas par an et que la justice a beaucoup de mal à investiguer pour retrouver les coupables. La seule chose que je peux vous dire dans cette affaire, c’est qu’il y avait une haine dans leur regard, leur façon d’agir et de parler (…) On sentait qu’on était quelqu’un à abattre”, expliquait-il encore sous le coup de l’émotion face à Gilles Bouleau.

Autant de combats auxquels Bernard Tapie doit faire face. Et l’ancien président de l’Olympique de Marseille peut compter sur le soutien infaillible de ses fans qui ne cessent, à chacune de ses apparitions, de mettre en avant sa force physique et mentale. Force que met (…)

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Rolex Fastnet Race à Cherbourg : la plus ancienne, la plus mythique des courses au large

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Le célèbre rocher du Fastnet et son phare, que les concurrents vont devoir contourner. (©Kurt Arrigo)

C’est la plus ancienne, la plus populaire, la plus mythique des courses au large… Dimanche 8 août, le Royal Ocean Racing Club donnera à Cowes, sur l’île de Wight, le départ de la Rolex Fastnet Race. Une flotte de quelque quatre cents bateaux, mêlant trois mille cinq cents skippers professionnels et plaisanciers avertis, va s’élancer plein ouest pour aller virer le rocher Fastnet, au sud de l’Irlande. Cap ensuite sur Cherbourg-en-Cotentin où sera jugée l’arrivée, pour la première fois de l’histoire de la course.

Plymouth, port traditionnel d’arrivée, a en effet mis fin à son partenariat. Et c’est la candidature de Cherbourg-en-Cotentin qui a été retenue par le RORC.

Le PC Course de #CherbourgEnCotentin est ouvert 🎉

Le maire @ArriveBenoit et @MJozeauMarigne sont venus sur le village découvrir le “Race Control”.

👉 150 équipages sont attendus au Port Chantereyne pour s’inscrire à la @RolexFastnet_Ch et découvrir leurs instructions de course ! pic.twitter.com/5KjdbeBOBC — Ville de Cherbourg-en-Cotentin (@VilleCherbourg) August 4, 2021

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Entrée dans un cercle restreint

Avec la Fastnet Race – et l’édition 2023 aura le même parcours -, Cherbourg affirme son ambition maritime aux côtés des ports de La Rochelle, Les Sables-d’Olonne, La Trinité-sur-Mer, Saint-Malo ou Le Havre.

« Nous cherchions un événement d’ampleur internationale qui nous permette de rejoindre le cercle restreint des territoires liés à des courses au large majeures » Benoît Arrivémaire de Cherbourg-en-Cotentin

Un objectif partagé par la communauté d’agglomération du Cotentin, le département de la Manche et la région Normandie, partenaires de l’opération.

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Un plateau très relevé

Entre l’arrivée du Vendée Globe en janvier et le départ de la Transat Jacques Vabre en novembre, la Rolex Fastnet Race est d’ailleurs le seul rendez-vous inscrit au calendrier 2021.

Et tous les grands noms de la voile seront là. Des Ultim, comme le trimaran Maxi Edmond de Rothschild avec Franck Cammas et Charles Caudrelier, détenteur du record de l’épreuve, ou le nouveau Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h, associé à Kevin Escoffier.

Une bonne partie de la flotte des Imoca est annoncée aussi, avec Yannick Bestaven, récent vainqueur du Vendée Globle sur Maître Coq, son dauphin Charlie Dalin avec Apivia, Samantha Davies sur Initiatives Cœur, Alex Thomson sur Hugo Boss, Jérémie Beyou avec Charal.

Sans oublier les Class 40 des skippers locaux comme Miranda Merron, neuvième femme à boucler le Vendée Globe, associée à Halvard Mabire, et Alexis Loison, qui courra avec Guillaume Pirouelle sa cinquième Fastnet Race. Il l’a déjà gagnée deux fois, dont une en duo avec son père Pascal…

La fête s’annonce belle à Cherbourg, même si elle a dû s’adapter aux contraintes sanitaires. A priori, les concurrents non britanniques ne pourront pas débarquer à Cowes avant le départ. C’est donc à Cherbourg qu’ils se regroupent dans le courant de cette semaine.

Le parcours de la course représente 695 milles nautiques, soit près de 1 300 kilomètres. Les premières arrivées devraient donc avoir lieu dès lundi 9 août pour les plus rapides, puis s’échelonner jusqu’au 15.

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Rolex Fastnet Race : « C’était magique ! », s’enthousiasme l’équipage du Normandie Maritime

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La photo souvenir du passage du Fastnet. Pour la filière Normandie Maritime, l’initiative sera reconduite lors de la prochaine édition en 2023. (©DP)

« C’était incroyable ! » Aude Rioual avait ce jeudi 12 août 2021, quelques heures après l’arrivée du Class 40 Normandie Maritime, un gros-gros sourire. La jeune femme a l’habitude de la mer : elle a été marin au commerce, à bord du navire océanographique Pourquoi Pas ? et sur des ferries.

C’était ma première expérience de régate et de bateau de course. Un Class 40, c’est un bateau puissant, qui met en confiance, sur lequel on apprend vite, qui plus est avec un skipper serein comme Marc.

Marc, c’est Marc Lepesqueux. Le skipper de Diélette avait mis son Class 40 aux couleurs du cluster Normandie Maritime. Un bateau déjà ancien : construit en 2014, il porte le numéro 140. Le gagnant dans cette catégorie, Palanad 3 skippé par Antoine Magré, porte le numéro 160, et le second, Banque du Léman mené par Valentin Gautier le numéro 159.

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« On était à la guerre ! »

« Nous finissons douzièmes sur trente-trois, avec des numéros supérieurs, des bateaux plus récents donc, avant et après nous, et avec un équipage non professionnel », apprécie Marc Lepesqueux.

Et l’équipage a été gâté pour ce baptême de course au large, avec des conditions de départ très musclées. « On était à la guerre ! » résume le skipper, pourtant habitué de la Rolex Fastnet Race qui convient avoir été « cueillis à froid ». Le bateau est ensuite descendu jusqu’au niveau des Casquets avant de remonter vers les côtes anglaises.

« Nous avons souffert au cap Lizard, puis les choses se sont arrangées. Et après avoir doublé le Fastnet, nous avons fait une course de vitesse. » En arrivant au niveau du raz Blanchard, il s’est permis « une grosse cuillère » en passant au nord d’Aurigny, mettant 3 milles à Entrepreneurs pour la Planète de Sébastien Audigane qui le devançait de 7 milles auparavant…

Magique

« C’était magique », commente de la même manière Matthieu Guillon Verne. Ingénieur chez Naval Group, il avait déjà une expérience de la régate, y compris sur Class 40.

« Mais jamais dans le mauvais temps », sourit-il.

Nous avons pris des cartouches dès le début, mais nous savions que cela se calmait après. Et cela a effectivement été du pur plaisir, avec un bateau puissant qui glissait à 16 nœuds au retour. Cela donne envie de repartir.

« J’avais une certaine appréhension au moment du départ », raconte François Grébouval, chargé de projet à la région Normandie. Plaisancier lui aussi, « mais jamais autant mouillé, rincé » que sur la course. « En fait, on n’a pas un moment à soi. À chaque changement de bord, il faut aussi bouger tous les sacs et l’avitaillement pour faire contrepoids… »

À terre, c’est toute la filière Normandie Maritime qui suivait la progression du bateau sur les cartes, commentant les options tactiques. « Engager un bateau dans la course était une première pour nous. Mais l’initiative sera reconduite en 2013 », assure son président Jean Brossolet.

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