Que valent vos trésors en Loir-et-Cher ? Une montre Rolex en or jaune
Le commandant Cousteau choisit Rolex
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Lorsque vous reconnaissez le logo à la couronne, que ce soit sur les panneaux des courts de Roland-Garros ou au poignet de l’amateur, vous ne pouvez-vous y tromper : il s’agit de Rolex ! Mais comment cette manufacture suisse créée au début du XXe siècle a-t-elle obtenu cette célébrité qui dépasse de beaucoup le seul cadre de l’horlogerie ?La marque, qui tire son nom d’une contraction de l’expression française « d’horlogerie exquise », est fondée à l’origine par Hans Wilsdorf. Cet Allemand établi à Londres, se spécialise dès l’origine dans le luxe. Il commande en Suisse les mouvements les plus précis et les plus compacts pour animer les aiguilles de ses créations. En 1914, pour échapper à la taxation de guerre, l’entreprise quitte Londres pour Genève. Rolex rejoint le club des grandes manufactures helvètes et ne le quittera plus.L’entreprise dépose alors de nombreux brevets, mais plutôt que sa perfection technique, c’est sa participation aux épopées modernes et aux performances humaines qui fonde sa légende. En 1927, Mercedes Gleitze est la première femme à traverser la manche à la nage, elle porte à son poignet une Rolex Oyster. En 1953, la Rolex Submariner peut aller à 100 mètres de profondeur et le commandant Cousteau la choisit pour ses aventures. La même année John Hunt parvient à rallier le sommet de l’Everest, il y arbore sa Rolex Explorer à 8.848 mètres… Les succès s’enchaînent et la firme construit son propre mythe. Si c’est Omega qui fournit la Nasa et le garde-temps de Buzz Aldrin lors de la mission lunaire Apollo 11, aucune autre marque ne peut rivaliser avec Rolex en matière d’aventure épique.La montre de notre lecteur est en or jaune et de forme rectangulaire. Le cadran émaillé blanc, figure les heures en chiffres arabes, on y lit : « Rolex Precision, Swiss Made ». À six heures un petit cadran compte les secondes, on peut alors parler de chronomètre. Il ne faut pas la confondre avec une montre munie de boutons poussoirs permettant de remettre le compteur à zéro : le chronographe… Le mauvais emploi des termes est fréquent.Le mouvement de celle de Jean-Claude est mécanique à remontage manuel, c’est-à-dire qu’il est nécessaire de tourner la couronne pour remonter le système. Son ardillon, la boucle qui permet de fermer le bracelet, semble d’origine ce qui demeure une plus-value. Le bracelet en cuir, s’il est d’époque devrait néanmoins être changé.La forme du bijou de notre lecteur est typique des années 1940 et s’inspire des montres de joueurs de polo rectilignes d’un concurrent : Jaeger-Lecoultre. Malheureusement pour Jean-Claude, son exemplaire ne figure pas parmi les modèles recherchés de la marque. Ceci peut s’expliquer par son absence de « palmarès » historique. Sa forme Art déco, n’est pas représentative des autres créations de la manufacture. Il s’agit d’une version élégante voire de soirée, la « vraie » Rolex est une montre sport avec un bracelet en métal. En revanche, nous n’avons pas beaucoup de doute quant à son authenticité. Très appréciées et très chères, les Rolex sont immanquablement très contrefaites…Si elle fonctionne, mais dans son état d’usage, on peut au moins estimer le garde-temps de Jean-Claude. Un objet de prix mais très loin des 18 millions de dollars obtenus aux enchères en 2017 pour un rarissime modèle de Rolex Daytona. Le logo à la couronne sur le cadran d’une montre de famille nécessite à coup sûr l’avis d’un expert !
Grisons : La Poste s’excuse après la «disparition» de sa Rolex
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Il a attendu son colis avec impatience. Mais en l’ouvrant, il a rapidement déchanté. Un amateur de montres de Sedrun (GR) a acheté une Rolex sur ricardo.ch, en décembre dernier, pour un peu plus de 8000 francs. Or, tout ce qu’il a reçu par la poste, ce sont une boîte vide et un certificat d’authenticité. Le lecteur grison est persuadé qu’elle a été volée en chemin: «Elle était emballée de telle sorte qu’elle ne pouvait pas tomber de sa boîte. Quelqu’un a dû ouvrir le paquet, sortir la montre, refermer le paquet puis l’expédier chez moi», a-t-il récemment expliqué à l’émission «Espresso» de la télévision alémanique SRF. L’homme a contacté La Poste, qui lui a uniquement remboursé le tarif standard en cas de perte de colis: 1500 francs. Le géant jaune a assuré qu’il n’avait pas remarqué d’irrégularités et donc qu’il n’existait aucune preuve de vol.
Or, des recherches du «Bündner Tagblatt» révèlent désormais que La Poste est revenue sur sa position. Elle a entre temps avoué une «erreur». Elle a en effet constaté que le poids du colis n’a pas été le même durant toute la période d’envoi. Lorsqu’il a été déposé à l’agence de Fribourg le 28 décembre, le paquet pesait près de 960 grammes. Vers minuit, à son arrivée au centre de tri de Frauenfeld, il pesait toujours 960 grammes. Mais, à peine trois heures plus tard, à son arrivée à Untervaz (GR), il ne pesait plus que 840 grammes. Il manquait donc 120 grammes, ce qui équivaut exactement au poids de la montre.
L’Explorer, la montre star de Rolex pour 2021
Si les portes digitales du salon Watches & Wonders 2021 ont cédé dès l’ouverture ce lundi 7 avril face à l’afflux de connexions, il est une maison qui s’est immédiatement extraite de la mêlée pour devenir le centre de toutes les attentions. Rien de surprenant à cela tant Rolex concentre, malgré elle, toutes les attentes et désirs d’un secteur tout entier, à l’affût de ses nouveaux millésimes et de son influence sur la cote des montres.
Dans le sillage marin de la Submariner, mise en orbite en septembre dernier, c’est une autre montre professionnelle iconique qui s’offre un lifting alluré cette saison, l’Explorer.
Duo chromatique
Rolex / Photo presse
Inoxydable dans sa version Explorer II, la première du nom se pare ici d’un accord parfait entre deux des matières signatures de la maison : le Rolesor solaire (breveté en 1933) et la rigueur de l’acier Oystersteel. Un nouvel atout charme - déjà repéré sur une des dernières Submariner - qui vient corser cette montre des sommets, entrée dans l’histoire en 1953 après la première ascension de l’Everest par Sir Edmund Hillary et Tensing Norgay. Toujours taillée pour les épreuves et les extrêmes, la néo Explorer se fait certes plus urbaine avec son diamètre de 36 mm, mais n’en oublie pas la technique. En ligne de mire, le calibre 3230 développé par la maison et l’évolution de l’affichage Chromalight, introduit en 2008 sur la Deepsea, qui se fait ici plus intense pour une meilleure lisibilité en toutes circonstances. Ne reste plus qu’à attendre quelques semaines avant son lancement (en mai prochain) et le sold-out assuré.